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MOUSSA DIAKHATÉ, PRESIDENT DE LA COMMISSION DES LOIS : «C’est un mauvais procès qui est fait à Abdou Mbow»




 
Président de la Commission des lois, il avait défendu avec hargne le projet de loi décrié de report de l’élection présidentielle du 25 février au mois de décembre prochain, face à ses collègues de l’opposition parlementaire. Il a expliqué la position qui lui a valu tous les noms d’oiseaux. Mais également apporté des éclaircissements sur le communiqué de l’Assemblée que certains attribuent à des manœuvriers. Moussa Diakhaté dément tout et croit que parce que certains pensent que c’est fini pour le régime qu’ils agissent de cette manière. Entretien…
 
 
Les Echos : L’Assemblée nationale fait depuis quelques jours l’objet de critiques de la part de certains de vos collègues, à cause d’un communiqué. C’est quoi votre position sur cette affaire ? C’est quoi également la vérité ?
 
Le communiqué, c’est un communiqué authentique, envoyé par Mme Koumé, qui est la Directrice de la communication de l’Assemblée nationale ; journaliste et épouse de journaliste. Egalement, communiqué validé par le président de l’Assemblée nationale ; la seule personne morale habilitée à engager l’Assemblée nationale. Donc, je ne vois pas de quoi fouetter un chat. Parce que c’est un communiqué de l’Institution parlementaire relayé par la Direction de la communication avec l’autorisation ou la dictée du président de l’institution, le président Amadou Mame Diop.
 
Mais cela ne fait-il pas également désordre que certains de vos camarades de Benno Bokk Yakaar, parlementaires de la majorité, se démarquent publiquement de ce communiqué qui vous engage tous ?
 
Alors, ce qui est nouveau. Parce que de tout temps, en tout lieu, ils étaient en phase avec les communiqués qui se faisaient. Qu’est-ce qu’il y a de nouveau ? Qu’est-ce qui a changé entre-temps ? Je veux tout simplement dire comme le président de notre groupe, le président Abdou Mbow l’a si bien dit : ce sont des choses qui dépassent les groupes parlementaires. Il s’agit de l’Institution parlementaire. Et la seule personne habilitée comme je l’ai dit plus haut, à engager l’Assemblée nationale et c’est le président de l’Assemblée nationale. Donc, cela dépasse les groupes politiques constitués. Que des gens de la majorité disent ne pas être engagés, c’est leur responsabilité. Mais je vous dis que ce communiqué est authentique. Ce communiqué a été rendu public par la Direction habilitée qu’est la Direction de la communication. Il a été validé et autorisé par le président de l’Assemblée nationale.
 
Donc, le président du groupe parlementaire n’est en rien responsable ?
 
Absolument, rien ne peut lui être reproché. Sinon que lui faire un mauvais procès. Comme dit le proverbe : qui veut noyer son chien l’accuse de rage. Le président Abdou Mbow n’en est pour rien. Comme lui, nous restons solidaires à ce communiqué de l’Assemblée. Tout le procès fait sur la personne du président Abdou Mbow, c’est un procès d’intention basé sur rien parce qu’il n’est pour rien dans ce communiqué.
 
Président de la Commission des lois, vous avez bec et ongles défendu le projet de loi pour le report des élections. Aujourd’hui que vous n’avez pas été suivi par le Conseil constitutionnel, est-ce que vous n’avez pas de regrets au regard du procès qui vous est fait ?
 
 
Aucunement. Si c’était à refaire, on allait refaire la même chose. Nous avons usé de notre droit de constituant, suite à une proposition de loi portée par nos amis de Wallu du Pds. Sur des faits que nous avons tous vus, appréciés. Les soupçons restent toujours réels. La vérité est que, comme nous l’avions suggéré : matériellement, techniquement, vu les complications constatées sur le processus, les élections ne pouvaient pas se tenir le 25. Même s’il sort son arrêté, en annulant ce projet de loi qui est chose rare, pour ne pas dire inédite, qui est nouveau, le Conseil Constitutionnel confirme ce que nous avions dit : que les élections ne peuvent pas se tenir le 25 février. Alors, en bon démocrate, nous prenons acte. Mais cela ne peut pas nous empêcher de nous poser encore des questions sur la fiabilité. Ou du moins la légalité, ou du moins la perte de légitimité de ce Conseil constitutionnel qui n’est pas exempt de reproches. Jusque-là des accusations fortes pèsent sur la tête de certains d’entre eux. Nous prenons acte de ce qu’ils ont fait, mais c’est un précédent dangereux. C’est mon point de vue.
Si on dénude l’Assemblée nationale de son droit constitutionnel de voter des lois. Qui ne souffre d’aucune irrégularité. Voter avec 105 députés, plus de 3/5e. Qu’ils reviennent sur des choses dont ils se disaient toujours : « incompétent » sur la constitutionnalité de la loi, s’il le fait aujourd’hui, demain si c’est un référendum qui revient, si le Conseil constitutionnel n’est pas dans les dispositions, pour moi c’est un précédent dangereux. Mais nous prenons acte. Et nous apprécions à sa juste valeur, parce que la finalité de ce vote là, c’était qu’on puisse avoir des élections inclusives, apaisées, transparentes. Parce que c’est de cela seulement que dépend la stabilité de ce pays. C’est tout le sens qu’il fallait donner à notre engagement. Donc, aucun regret. Aujourd’hui, il a annulé cette loi, mais en réalité, et jusqu’au moment où je vous parle, nous ne connaissons pas la date des élections. Le Conseil constitutionnel invite les autorités compétentes, il ne les enjoint pas, il les invite. Ce qui veut dire que les autorités compétentes peuvent ou ne pas faire leurs invitations. Somme toute, donc le problème reste entier. Et je pense que c’est à travers le dialogue seulement qu’on peut arriver ou arrivera à dépasser cette situation qui n’honore personne d’entre nous.
 
Justement, comment vous avez vécu le fait que vos collègues le jour des débats aient décidé de s’absenter, pour ne pas dire trouver des excuses pour abandonner au milieu de cette affaire ?
 
Tout est question de convictions et d’engagement. Je suis de ceux qui pensent que quand vous accompagnez un homme, vous devez le faire jusqu’au bout. Il y a des gens qui pensent que c’est la fin pour certains. Ils essaient de sauver leur peau. Mais moi, c’est ma conviction la plus profonde, le camp présidentiel est encore là. Pour les élections, le candidat du camp présidentiel remportera forcément les élections, parce que le Président Macky Sall a un bilan plausible sur lequel on devrait se fier pour aller en campagne en rangs serrés, nonobstant les propositions qui seront sur la table. Je crois que quand on est avec quelqu’un, on doit être avec lui jusqu’au bout. Maintenant, que des opportunistes, des gens commencent à changer, à retourner leurs vestes, c’est une question d’habitude. C’est une question de valeur, une question d’attitude et de comportement. En tout cas, je continue à croire que le Président Macky Sall n’est mû que par l’intérêt du peuple sénégalais. Et le candidat qu’il a choisi a toutes les chances pour être élu au soir de ces élections dont je redis, nous ne connaissons toujours pas la date d’ailleurs.
 
Dans un post, vous écriviez pour le dénoncer faire l’objet de menaces. Que les photos de votre femme et de vos enfants étaient sur les réseaux sociaux. Qu’en est-il aujourd’hui de cette situation pour la compréhension des Sénégalais ?
 
C’est que beaucoup ne comprennent pas le rôle que j’ai joué en tant que président de la Commission des lois. Mon rôle était en tant que président de défendre la loi au-delà de ma personne, de la personne de Moussa Diakhaté que je suis. Mon rôle de président m’obligeait à porter la loi. Ce que j’ai fait avec toute la responsabilité qui sied. Ce qui est regrettable, est que ma fille de 13 ans, mon garçon de 7 ans soient menacés. Leurs photos exposées sur le net pour essayer de jouer sur ma conscience. C’est peine perdue. J’en profite pour demander pardon à mon épouse, à mes enfants. Mais rien ne me fera fléchir dans mes convictions que je compte mener avec toute la responsabilité qui sied. C’est condamnable que des gens se cachent derrière leurs claviers ou des pseudos, pour insulter, menacer. Pour moi, c’est de la lâcheté. Le combat politique, c’est un combat d’idées, d’opinions. Chacun est libre de faire ses choix et de l’assumer. En tout cas, me concernant, j’assume entièrement mes positions que je crois être les plus justes pour le meilleur du Sénégal. J’en profite pour demander encore pardon à ma mère qui très souvent reçoit à la porte de sa maison des insultes de toutes genres, mon épouse, mes enfants, mes amis de tous bords. Quand on s’engage en politique, on doit assumer ses positions et j’assume.
 
 
 
 
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