Au cœur des derniers mercatos, Boulaye Dia voit son avenir une nouvelle fois sujet de la prochaine fenêtre des transferts. Avec du lourd à portée de mains.
Tout proche d’un départ à l’été 2020, Boulaye Dia est également resté à Reims cet hiver. L’attaquant sénégalais ne manque pourtant pas de sollicitations, lui qui a vu Crystal Palace et Fulham lorgner sur lui avec grande insistance lors du dernier mois de janvier. Mais pour toutes les parties, le club rémois comme pour le joueur, le rendez-vous est pris pour l’été prochain. Dia aura l’embarras du choix. Les clubs intéressés par Boulaye Dia se sont déjà positionnés pour l’été prochain, selon Footmercato. Parmi eux, on retrouver le Milan AC et Naples. Les écuries italiennes ont déjà pris rendez-vous avec le joueur comme le Stade de Reims pour ouvrir des discussions pour un possible transfert. Il faudra naturellement ajouter les clubs anglais à cette lutte qui promet d’être dantesque. Notamment si Boulaye Dia continue sa moisson de buts. Avec 12 réalisations en 22 rencontres, il occupe la quatrième place du classement des buteurs de Ligue 1, derrière des clients comme Mbappé (PSG), Depay (OL) et Volland (AS Monaco).
Boulaye Dia et ses coéquipiers acceptent de baisser leurs salaires
Le vestiaire du Stade de Reims vient de faire un choix fort. Les joueurs ont, par le biais d’une lettre ouverte diffusée ce mardi dans le quotidien régional L’Union, décidé de réduire leurs salaires jusqu’à la fin de la saison. «Une baisse significative», indiquent-ils même, évoquant une décision responsable prise «spontanément» sur fond de crise économique liée au Covid-19 et aux droits TV, ne se privant de tacler leurs détracteurs. «Nous, les joueurs du Stade de Reims, prenons la parole aujourd’hui pour témoigner de notre prise de conscience à l’heure où le football français traverse une crise économique sans précédent. Absence de public et de recettes commerciales, droits TV à la baisse : comme tout le monde, nous lisons la presse, et ces sujets nous préoccupent. Ils nous concernent et nous touchent tous parce qu’ils peuvent menacer les emplois de salariés du club et créent un contexte difficile dans une période qui est déjà éprouvante. Nos rémunérations sont parfois jugées excessives ? Elles sont à Reims, pour la plupart, inférieures à ce qui est pratiqué en Ligue 1. Si elles ne font pas de nous «des millionnaires qui courent après un ballon» contrairement aux clichés, elles nous permettent d’être des privilégiés. Des privilégiés qui cherchent à agir en hommes responsables, respectueux et solidaires d’un club familial», lie-t-on sur le communiqué.