Le ministre des Sports a indiqué, à l’occasion de la cérémonie de remise des clés de l’arène nationale, que des concertations vont être menées avec les acteurs de la lutte pour le règlement de cette discipline. Selon Matar Bâ, beaucoup d’interdictions vont revenir avec l’ouverture de l’arène nationale.
«Cette arène nationale nous interpelle, nous allons vers des concertations de la lutte», a d’emblée laissé entendre le ministre des Sports, qui précise qu’il a déjà pris langue avec le Comité national de gestion de la lutte pour revoir les textes qui régissent la lutte. «Il y a beaucoup d’interdictions qui n’étaient plus appliquées, car on n’avait pas une arène de lutte ; maintenant que c’est fait, ces interdictions qui ne gênent pas ce sport vont revenir», ajoute Matar Bâ.
«La Chine va rester un an pour nous accompagner dans l’entretien»
Le ministre des Sports a par ailleurs invité dimanche les acteurs de cette discipline sportive à «bien entretenir» l’arène nationale pour la garder le plus longtemps possible. «Nous devons réfléchir sur comment maintenir ce bijou. La Chine va rester et va nous accompagner durant un an, mais nous devons prendre en main cette question. Nous allons nous mobiliser, avec beaucoup de rigueur, de volonté et de détermination, pour que cette belle infrastructure ne soit pas d’ici quelques années détériorée», explique le patron des sports.
A la question de savoir comment il compte lutter contre les violences dans les stades ou parfois les supporters mécontents cassent tout, Matar Bâ souligne qu’il fait confiance aux supporters, avant d’appeler au fair-play. «Un lutteur est avant tout un sportif qui peut gagner ou perdre», rappelle-t-il.
«Bâtir un stade de dernière génération pour prétendre organiser une Can»
Dans ce sillage, il indique : «nous allons visiter les écuries pour des séances de sensibilisation et mettre le dispositif sécuritaire normal. Nous devons avoir un cantonnement ici, après le départ des Chinois, comme la gendarmerie ou la police, avec aussi un comité de gestion qui va avec rigueur gérer l’arène nationale». Pour finir, Matar Bâ souligne que l’Etat pense à l’érection d’un stade de dernière génération à Diamniadio. «Il nous le faut pour prétendre organiser une Coupe d’Afrique des nations», conclut-il.
Mansour SAMB