Les pressions, vociférations et autres menaces de l’opposition significative n’y feront rien. Avec ou sans eux, il y aura dialogue. Le président de la République a même jeté les bases, hier, à l’occasion de la 13e session du Conseil présidentiel sur l’investissement. Pour Macky Sall, «ceux qui veulent dialoguer vont dialoguer, ceux qui ne veulent pas dialoguer vont faire autre chose. Il n’y a pas de problème. La démocratie va se poursuivre».
Aly Ngouille Ndiaye a le quitus pour démarrer son dialogue avec les acteurs qui le souhaitent. A Diamniadio où il était pour les besoins de l’ouverture de la 13e session du Conseil présidentiel sur l’investissement, Macky Sall révèle que sa volonté aurait été que tous les acteurs puissent se retrouver pour aborder tous les sujets. Malheureusement, il y en a qui ne veulent pas et il ne peut pas leur forcer la main. «Ma volonté aurait été de voir tous les acteurs discuter de tous les sujets, mais ceux qui choisissent la chaise vide ont aussi cette liberté», a dit le président de la République.Comme pour dire que dans cette affaire, chacun doit prendre la pleine mesure de ses propres responsabilités, le président de la République de soutenir qu’il ne forcera personne à aller s’asseoir à la table des discussions. Macky Sall d’indiquer que même s’il est le chef de l’exécutif, il se doit de «respecter les uns et les autres. «Ceux qui ne veulent pas dialoguer avec le gouvernement sont libres d’aller explorer d’autres voies. Nous, nous restons ouverts. Le dialogue politique, on sait le faire. Il n’y a aucun problème. Ceux qui veulent dialoguer vont dialoguer, ceux qui ne veulent pas dialoguer vont faire autre chose. Il n’y a pas de problème. Et la démocratie va se poursuivre», a-t-il fermé cette parenthèse qui concerne la possibilité d’ouvrir les discussions, aujourd’hui.