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Les banques multilatérales sous la menace de Donald Trump



Les banques multilatérales sous la menace de Donald Trump

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche fait trembler les banques multilatérales de développement. Entre menaces budgétaires, bras de fer géopolitique et pressions climatiques, Washington rebat les cartes du financement mondial. Qui survivra au grand ménage ?

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche fait déjà trembler les institutions financières internationales. Fidèle à son approche transactionnelle, le président américain a signé un décret ordonnant un réexamen de la participation des États-Unis aux organisations multilatérales. La Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque interaméricaine de développement (BID) se préparent à une éventuelle révision à la baisse des engagements américains, qui pourraient bouleverser le financement des économies émergentes, notamment en Afrique, où les besoins de financement annuels sont estimés à plus de 400 milliards de dollars, selon la BAD.

Les analystes craignent que l’administration Trump n’aille plus loin en appliquant les recommandations du Projet 2025, écrit par la Heritage Foundation, influente organisation conservatrice, qui prône un désengagement progressif des États-Unis des institutions multilatérales, jugées trop coûteuses et insuffisamment alignées sur les intérêts américains.

Le décret, dont la mise en œuvre est confiée au secrétaire d’État Marco Rubio et à l’ambassadrice aux Nations unies Elise Stefanik, vise à évaluer l’impact des contributions américaines aux organisations internationales et à identifier celles qui ne servent plus suffisamment les intérêts de Washington.

Bien que l’approche soit sans doute différente de celle de l’USAID, selon les analystes, dans cette remise à plat, les BMD pourraient jouer gros. Fin 2024, Joe Biden avait promis une contribution record de 4 milliards de dollars sur trois ans à l’Association internationale de développement (IDA), dans le cadre d’un nouveau cycle de reconstitution des ressources de ce guichet de la Banque mondiale dédié aux pays les plus pauvres.

Les BMD en mode survie ?

La Banque mondiale panique-t-elle ? Pas officiellement. Ajay Banga, son président, joue la carte du pragmatisme. En coulisses, il tente de convaincre l’équipe Trump que ses priorités — emploi, investissements privés, infrastructures — peuvent être en accord avec celles de Washington.

Mais il y a un hic : le climat. En 2023, les banques multilatérales de développement (BMD) ont consacré 125 milliards de dollars au financement climatique, soit 45 % de leurs engagements totaux, et ont promis à Bakou (COP 29) d’injecter 170 milliards de dollars, dont la moitié pour l’adaptation. Un chiffre qui fait bondir la Maison-Blanche. Trump privilégie le développement de l'industrie des énergies fossiles et des infrastructures lourdes au détriment des énergies renouvelables. Son désengagement est d’ailleurs matérialisé par ses premiers décrets, notamment la sortie de l’Accord de Paris.

Les BMD devront-elles se reconvertir pour éviter la sanction budgétaire ? Difficile à dire, d’autant que la transition climatique est devenue une priorité absolue ces dernières années. C’est un enjeu majeur pour des banques comme la BAD, où Washington détient 6,35 % des parts et 6,5 % des droits de vote, plus fort engagement parmi les actionnaires non africains.

L’institution basée à Abidjan, qui a approuvé 10,77 milliards de dollars de financements l’an dernier pour les économies africaines — dont 55 % représentaient du financement climatique —, s’apprête à élire son nouveau président en mai. Un scrutin qui prend toujours des allures de bataille géopolitique, où les États-Unis, deuxième actionnaire derrière le Nigeria, jouent un rôle décisif.

Tensions sur les marchés obligataires

Les financiers surveillent la situation de près. Chaque année, les BMD lèvent des dizaines milliards de dollars sur les marchés obligataires. Leur stabilité repose sur une confiance quasi aveugle des investisseurs dans le soutien américain. Si Washington se désengage, les spreads s’envoleront et le coût du financement des projets explosera. Une mauvaise nouvelle pour les États africains, qui bénéficient de ces prêts à des conditions avantageuses.

Au-delà de tout, une guerre contre la Chine

Lors de son premier mandat, Donald Trump avait déjà conditionné une augmentation de capital de la Banque mondiale à une réduction des prêts accordés à la Chine. Cette fois, il pourrait aller encore plus loin en exigeant davantage de contrats pour les entreprises américaines ou en imposant une refonte complète des priorités des BMD.

Le constat qui alimente sa croisade est simple : les entreprises américaines ne touchent que 2 % des revenus des contrats financés par la Banque mondiale, alors que leurs concurrentes chinoises en raflent 29 %. Un différentiel qui alimente la colère des faucons républicains et pourrait servir d’argument pour exiger une réorientation des BMD. Objectif affiché : récupérer davantage de marchés pour les entreprises américaines et freiner l’influence chinoise.

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Dans le viseur également, les prêts concessionnels accordés à la Chine, qui se sont élevés à 15 milliards de dollars, malgré la montée en puissance économique du pays. Steven Mnuchin, ancien secrétaire au Trésor sous Trump, s’était déjà insurgé contre cette situation en 2017, appelant à une transition où la Chine deviendrait un contributeur net aux BMD plutôt qu’un bénéficiaire. Depuis, Pékin a commencé à rembourser ses prêts à un rythme deux fois supérieur à celui auquel elle emprunte.

Et même si, dans le secteur des banques de développement, les experts estiment que Trump n’ira pas jusqu’à réduire la présence des États-Unis dans l’actionnariat de ces institutions — une question de présence stratégique pour peser sur les décisions —, des craintes subsistent. Autour de lui, les défenseurs du Projet 2025 de la Heritage Foundation pourraient peser sur le rapport d’évaluation de la participation américaine aux BMD, qui doit être déposé d’ici le 3 août 2025.

Certains estiment que si Washington se désengage, Pékin pourrait profiter de l’opportunité pour renforcer son influence sur le financement du développement mondial. La Chine a déjà ses propres institutions, comme la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) et la Nouvelle banque de développement des BRICS. 

Dans les institutions multilatérales, c’est l’heure de la mobilisation générale. Diplomates et économistes tentent de convaincre Washington que les BMD sont essentielles à la stabilité économique mondiale. Mais face à un président qui ne croit qu’aux rapports de force, le multilatéralisme tel qu’on le connaît est sérieusement menacé.


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