Le Pit dans son document a aussi donné son avis sur la question de la loi d'amnistie. Il réitère sa ferme opposition à la loi d'amnistie. « À nos yeux, aucune violence physique, morale ou politique ne doit être amnistiée et mise sous silence dans l'intérêt de desseins politiques d'un cynisme sans nom, surtout lorsque cela se termine par des morts, des blessés et des traumatismes dont il sera difficile de se remettre. Pour rappel, notre prise de position avait pu gêner certains alliés au sein de Benno Bokk Yakaar, mais le Pit-Sénégal demeure convaincu qu'une justice impartiale, indépendante est essentielle pour éviter que notre société ne sombre dans la barbarie. Une loi d'amnistie ne doit pas être une prime à l'impunité comme ce fut le cas avec la loi Ezzan dans l'affaire de l'assassinat de Maître Babacar Sèye en 1993, ainsi que dans celle de l'agression du leader politique Talla Sylla en 2003 ».
Toutefois pour L’abrogation de ladite loi par l'Assemblée nationale « qui n'aurait jamais dû être adoptée, des questions difficiles se poseraient. Par exemple, de nombreux présumés acteurs ou instigateurs des violences de 2021 à 2024, de tout bord, ont été libérés dont l'actuel Premier ministre, lui-même. Quel sort leur réserverait-on ? Faudra-t-il rappeler que l'actuel Premier ministre avait refusé de se présenter à la convocation d'un juge ? » s'est demandé le Pit.
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