Le ministre des Affaires étrangères, Me Aïssata Tall Sall, a réaffirmé avant-hier mercredi l’engagement du Sénégal en faveur de la mise en œuvre de la Déclaration de Durban et de son Programme d’action. La Déclaration constitue un document de référence dans la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée. Le Sénégal a quand même déploré que «vingt ans après, ce fléau persiste (toujours)» et qu’il affecte une diversité de populations : personnes d’ascendance africaine, migrants, réfugiés, personnes vivant avec un handicap, personnes âgées, minorités ethniques et religieuses, entre autres. Aissata Tall Sall a aussi expliqué que le Sénégal, riche de sa diversité ethnique, linguistique, religieuse et de ses héritages culturels, adossée sur un dialogue fécond, ouvert et inclusif, a toujours fait du combat contre la xénophobie sous toutes ses formes et manifestations, un crédo.
Malheureusement Israël, les États-Unis et d’autres pays ont boycotté la réunion, en raison de griefs persistants concernant la rencontre de Durban, il y a 20 ans. A l’époque, les États-Unis et Israël s’étaient retirés parce que les participants avaient rédigé une déclaration de conférence qui dénonçait le traitement des Palestiniens par Israël.
Le jeune Sénégalais Sally Alassane Thiam, président de l’Ong Centre de recherche et de promotion pour la sauvegarde des sites et monuments historiques de l’Afrique(Crpssmha), a aussi accompagné la lutte contre le racisme par la promotion de la culture.
ABCK