«Le mandat d’Alioune Sarr et ses 12 copains prend fin le 31 octobre et comme il dit souvent qu’il n’est pas demandeur, on espère qu’il va lâcher l’affaire cette fois-ci», a peste le président du Collectif des lutteurs en activité, Khadim Gadiaga, qui réclame un audit du Cng. «L’Etat doit savoir que le mal vient de ces 13 personnes seulement. Nous voulons surtout que l’argent que récolte le Cng depuis 24 ans, qui avoisine les 100 millions, soit audité», martèle Gadiaga. Lui emboitant le pas, Boy Kaïré ne va pas par quatre chemins pour porter l’estocade à Alioune Sarr et son équipe. «Les conclusions de ces plénières peuvent changer le visage de l’arène, mais, avec une nouvelle équipe, mais pas Alioune Sarr. Ils sont là depuis plus de 24 ans, on en a marre. Leur mandat prendra fin le 31 octobre, il est clair donc qu’ils ne seront plus là à cette date», a affirmé l’ancien lutteur de l’écurie Soumbédioune. «Alioune Sarr et sa bande ne seront pas reconduits, sinon, on sera prêt à tout. Le départ du Cng ne se négocie pas. Le Cng est un mal pour le monde la lutte. C’est l’un des maux qui gangrènent ce sport», peste Kaïré.
Alioune Sarr : «ak lu mënë xew subë…. »
Pour sa part, le président Alioune Sarr, dans son discours lors de la clôture des assises, a répondu à sa façon. «Un chef de famille est appelé à ne pas prendre parfois des décisions hâtives, sinon on risque de faire une erreur», a soutenu le président du Cng, avant de lâcher en wolof comme si son avenir à la tête de cette structure est incertaine : «j’invite tout le monde à se plier à la décision qui sera retenue par la tutelle dans les prochains jours (ak lu mënë xew subë nanu respecter décision bi)».
M.SAMB