Pour sa première sortie, le Sénégal fera face à la Tanzanie, demain dimanche, à 17h. Le Sénégal part favori, mais la Tanzanie ne viendra pas en spectateur, selon notre consultant en football, Cheikh Oumar Aïdara. L’expert donne son avis sur l’équipe du Sénégal et son adversaire et soutient que la finalité du match dépend de la réactivité des Lions.
«Le Sénégal est un pays qui n’a pas d’histoire en Can»
Pour Cheikh Oumar Aïdara, consultant en football, le Sénégal n’a vraiment pas marqué son nom dans l’histoire de la Coupe d’Afrique, d’autant plus que cette édition sera encore plus difficile. Pour lui, certains facteurs font que le Sénégal ne part pas favori pour cette Can. «La Coupe d’Afrique des nations 2019 reste la plus difficile depuis sa première édition en 1957 au Soudan. On aura des phases de groupe suivies des huitièmes de finale, quarts, demis et la finale. A partir des huitièmes, les matchs seront des éliminatoires directes, ce qui explique sa complexité. En plus, il y a le nombre d’équipes. Certaines équipes vont participer pour la première fois peut-être à cette Can, avec des arguments méconnaissables. Ce sont des équipes qu’on ne pourra pas maitriser. C’est l’exemple de la Mauritanie, du Burundi, de la Guinée Bissau, du Zimbabwe même s’il a été au rendez-vous en 2017, mais il faut reconnaitre que c’est une petite équipe sur le papier. Dans la réalité des faits, toutes ces équipes peuvent faire l’objet d’une problématique difficile à résoudre. Ce sont de petits poucets mais qui peuvent faire de grandes surprises», avance-t-il, avant de poursuivre : «pour revenir sur notre équipe nationale, je dirais que le Sénégal est un pays qui n’a pas d’histoire en Can. Sur les 32 éditions, le Sénégal n’a joué qu’une seule finale, avec plus de 15 participations. Comparé aux ténors comme le Cameroun, le Ghana ou le Nigeria, il n’y a vraiment pas photo. En termes de légitimité, le Sénégal reste aux derniers rangs en Afrique, d’autant plus qu’on pas encore gagné la coupe. Si on prend l’exemple de l’équipe de l’Égypte, du Cameroun ou encore du Nigeria, qui ont gagné respectivement 7, 5, 4 ou 3 fois la Can, du coup, le Sénégal ne peut pas rivaliser avec ces nations-là. A chaque fois que ces équipes seront au rendez-vous, le Sénégal ne pourra pas porter la casquette de favori», assure le consultant.
«Le Sénégal a souvent des difficultés face à des joueurs de petit périmètre»
«Il faut aussi faire le distinguo entre la qualité de l’équipe et son nom», lance notre consultant. Cheikh Oumar Aïdara décline ensuite les difficultés que le Sénégal aura face à la Tanzanie qui, selon lui, est une équipe capable d’occuper les espaces dans le terrain. «Le Sénégal a un nom assez lourd, avec une très bonne qualité, comparé à ses adversaires. Si on prend la Tanzanie, on se rendra compte que le nom ne pèse pas lourd. Dans la qualité de jeu, il faut reconnaitre que la Fédération tanzanienne de football a initié une nouvelle politique stratégique, qui est tournée vers une prolifération du secteur footballistique. Ils ont misé beaucoup d’argent pour l’organisation de la Can U17 qui va en droite ligne avec la préparation de la Can 2019 de l’équipe A. A travers ces initiatives, la Tanzanie reste un pays qui prône le développement de ses sports et du football en particulier», explique-t-il. Et de poursuivre : «Ils ont beaucoup investi sur les centres de formation, d’ailleurs, on verra une équipe essentiellement formée de joueurs locaux. Face à la Tanzanie, il faut donc s’attendre à une équipe qui va amener une autre philosophie de jeu. Un jeu très tactique. Ce sont des joueurs qui se déplacent de façon très rapide. Ils sont capables d’occuper les espaces. On sait que le Sénégal a souvent des difficultés face à des joueurs de petit périmètre, qui sont capables de manier la balle, de développer un jeu très tactique, avec une souplesse surtout à partir de leur zone de construction. C’est ce qu’on appelle un jeu de papier. Ils vont mettre en pratique tous ce que le coach met sur son papier», déclare l’expert.
«Les Tanzaniens feront tout pour réaliser un exploit face au Sénégal»
L’équipe sénégalaise est composée de joueurs qui occupent les premiers rangs au niveau de leurs clubs respectifs. Si on les compare à leurs vis-à-vis tanzaniens, on voit qu’il y a une grande différence. Mais, pour Cheikh Oumar Aïdara, le collectif fera la différence dans ce match opposant le Sénégal et la Tanzanie. «Le football, c’est d’abord un collectif. On a des individualités capables de faire l’affaire, mais il faut savoir qu’une équipe, c’est un collectif. Le Sénégal vient avec cette casquette de mondialiste, donc c’est l’équipe à battre par les petites nations. Les Tanzaniens feront tout pour réaliser un exploit face au Sénégal», a-t-il confié. Ensuite, il soutient : «on peut sortir victorieux de ce match, mais ce n’est pas gagné d’avance. Il est bien possible aussi de faire un match nul contre la Tanzanie». Pour lui, l’absence de Sadio Mané va griser davantage les Tanzaniens. «En plus, Sadio Mané ne sera pas de la partie, ce qui sera une motivation supplémentaire pour les Tanzaniens. Ils n’auront pas le complexe de faire face au Sénégal. La Tanzanie peut faire mal, malgré que le Sénégal soit favori. C’est un match qu’il faudra prendre avec beaucoup de sérieux, de sérénité et savoir s’adapter au jeu de l’adversaire», martèle-t-il. les grands gabarits du Sénégal peuvent être un facteur bloquant pour le match de demain, selon Cheikh Oumar Aïdara. «Comparé à la Tanzanie, le Sénégal a des joueurs de grand gabarit qui pourraient éprouver la difficulté d’avoir une mainmise sur les aspects tactiques du match. Mais, tout compte fait, le Sénégal reste favori de cette rencontre, parce qu’il y a de la hauteur sur les individualités». il ajoute : «souvent, quand ça va vite en termes tactiques, on se perd, parce qu’il y a cette difficulté de mobilité des joueurs de grand gabarit qu’on aligne souvent, comme les Alfred Ndiaye, trop lourd dans la récupération, les Kalidou Koulibaly et Sané, qui sont des défenseurs debout, mais dans la souplesse des gestes, ils ont parfois des difficultés en faisant face à des joueurs capables de jouer très rapidement dans la transition», renseigne-t-il.
En termes de palmarès le Sénégal et la Tanzanie sont à équidistance
Cheikh Oumar Aïdara a insinué que les Tanzaniens vont engager ce match avec à l’esprit que le Sénégal n’a pas vraiment d’avance sur eux en termes de finalité en Coupe d’Afrique. «Si on se limitait au nom des équipes, la Tanzanie devrait plus redouter le Cameroun que le Sénégal. Si on fait une comparaison entre le Sénégal et le Cameroun, ce dernier aurait plus de vécu en Coupe d’Afrique. Les Tanzaniens viendront avec à l’esprit qu’ils feront face au Sénégal qu’on a toujours éliminé et qui reste toujours un pays en quête perpétuel de ce sacre. Que c’est un pays, au même titre que nous, qui n’a rien gagné en Afrique. En termes de palmarès, le Sénégal et la Tanzanie sont à équidistance. Si on prend le Cameroun ou l’Égypte, ce sont des équipes qui ont un mythe d’invincibilité par rapport au Sénégal», dit-il.
«Le Sénégal est un pays qui n’a pas d’histoire en Can»
Pour Cheikh Oumar Aïdara, consultant en football, le Sénégal n’a vraiment pas marqué son nom dans l’histoire de la Coupe d’Afrique, d’autant plus que cette édition sera encore plus difficile. Pour lui, certains facteurs font que le Sénégal ne part pas favori pour cette Can. «La Coupe d’Afrique des nations 2019 reste la plus difficile depuis sa première édition en 1957 au Soudan. On aura des phases de groupe suivies des huitièmes de finale, quarts, demis et la finale. A partir des huitièmes, les matchs seront des éliminatoires directes, ce qui explique sa complexité. En plus, il y a le nombre d’équipes. Certaines équipes vont participer pour la première fois peut-être à cette Can, avec des arguments méconnaissables. Ce sont des équipes qu’on ne pourra pas maitriser. C’est l’exemple de la Mauritanie, du Burundi, de la Guinée Bissau, du Zimbabwe même s’il a été au rendez-vous en 2017, mais il faut reconnaitre que c’est une petite équipe sur le papier. Dans la réalité des faits, toutes ces équipes peuvent faire l’objet d’une problématique difficile à résoudre. Ce sont de petits poucets mais qui peuvent faire de grandes surprises», avance-t-il, avant de poursuivre : «pour revenir sur notre équipe nationale, je dirais que le Sénégal est un pays qui n’a pas d’histoire en Can. Sur les 32 éditions, le Sénégal n’a joué qu’une seule finale, avec plus de 15 participations. Comparé aux ténors comme le Cameroun, le Ghana ou le Nigeria, il n’y a vraiment pas photo. En termes de légitimité, le Sénégal reste aux derniers rangs en Afrique, d’autant plus qu’on pas encore gagné la coupe. Si on prend l’exemple de l’équipe de l’Égypte, du Cameroun ou encore du Nigeria, qui ont gagné respectivement 7, 5, 4 ou 3 fois la Can, du coup, le Sénégal ne peut pas rivaliser avec ces nations-là. A chaque fois que ces équipes seront au rendez-vous, le Sénégal ne pourra pas porter la casquette de favori», assure le consultant.
«Le Sénégal a souvent des difficultés face à des joueurs de petit périmètre»
«Il faut aussi faire le distinguo entre la qualité de l’équipe et son nom», lance notre consultant. Cheikh Oumar Aïdara décline ensuite les difficultés que le Sénégal aura face à la Tanzanie qui, selon lui, est une équipe capable d’occuper les espaces dans le terrain. «Le Sénégal a un nom assez lourd, avec une très bonne qualité, comparé à ses adversaires. Si on prend la Tanzanie, on se rendra compte que le nom ne pèse pas lourd. Dans la qualité de jeu, il faut reconnaitre que la Fédération tanzanienne de football a initié une nouvelle politique stratégique, qui est tournée vers une prolifération du secteur footballistique. Ils ont misé beaucoup d’argent pour l’organisation de la Can U17 qui va en droite ligne avec la préparation de la Can 2019 de l’équipe A. A travers ces initiatives, la Tanzanie reste un pays qui prône le développement de ses sports et du football en particulier», explique-t-il. Et de poursuivre : «Ils ont beaucoup investi sur les centres de formation, d’ailleurs, on verra une équipe essentiellement formée de joueurs locaux. Face à la Tanzanie, il faut donc s’attendre à une équipe qui va amener une autre philosophie de jeu. Un jeu très tactique. Ce sont des joueurs qui se déplacent de façon très rapide. Ils sont capables d’occuper les espaces. On sait que le Sénégal a souvent des difficultés face à des joueurs de petit périmètre, qui sont capables de manier la balle, de développer un jeu très tactique, avec une souplesse surtout à partir de leur zone de construction. C’est ce qu’on appelle un jeu de papier. Ils vont mettre en pratique tous ce que le coach met sur son papier», déclare l’expert.
«Les Tanzaniens feront tout pour réaliser un exploit face au Sénégal»
L’équipe sénégalaise est composée de joueurs qui occupent les premiers rangs au niveau de leurs clubs respectifs. Si on les compare à leurs vis-à-vis tanzaniens, on voit qu’il y a une grande différence. Mais, pour Cheikh Oumar Aïdara, le collectif fera la différence dans ce match opposant le Sénégal et la Tanzanie. «Le football, c’est d’abord un collectif. On a des individualités capables de faire l’affaire, mais il faut savoir qu’une équipe, c’est un collectif. Le Sénégal vient avec cette casquette de mondialiste, donc c’est l’équipe à battre par les petites nations. Les Tanzaniens feront tout pour réaliser un exploit face au Sénégal», a-t-il confié. Ensuite, il soutient : «on peut sortir victorieux de ce match, mais ce n’est pas gagné d’avance. Il est bien possible aussi de faire un match nul contre la Tanzanie». Pour lui, l’absence de Sadio Mané va griser davantage les Tanzaniens. «En plus, Sadio Mané ne sera pas de la partie, ce qui sera une motivation supplémentaire pour les Tanzaniens. Ils n’auront pas le complexe de faire face au Sénégal. La Tanzanie peut faire mal, malgré que le Sénégal soit favori. C’est un match qu’il faudra prendre avec beaucoup de sérieux, de sérénité et savoir s’adapter au jeu de l’adversaire», martèle-t-il. les grands gabarits du Sénégal peuvent être un facteur bloquant pour le match de demain, selon Cheikh Oumar Aïdara. «Comparé à la Tanzanie, le Sénégal a des joueurs de grand gabarit qui pourraient éprouver la difficulté d’avoir une mainmise sur les aspects tactiques du match. Mais, tout compte fait, le Sénégal reste favori de cette rencontre, parce qu’il y a de la hauteur sur les individualités». il ajoute : «souvent, quand ça va vite en termes tactiques, on se perd, parce qu’il y a cette difficulté de mobilité des joueurs de grand gabarit qu’on aligne souvent, comme les Alfred Ndiaye, trop lourd dans la récupération, les Kalidou Koulibaly et Sané, qui sont des défenseurs debout, mais dans la souplesse des gestes, ils ont parfois des difficultés en faisant face à des joueurs capables de jouer très rapidement dans la transition», renseigne-t-il.
En termes de palmarès le Sénégal et la Tanzanie sont à équidistance
Cheikh Oumar Aïdara a insinué que les Tanzaniens vont engager ce match avec à l’esprit que le Sénégal n’a pas vraiment d’avance sur eux en termes de finalité en Coupe d’Afrique. «Si on se limitait au nom des équipes, la Tanzanie devrait plus redouter le Cameroun que le Sénégal. Si on fait une comparaison entre le Sénégal et le Cameroun, ce dernier aurait plus de vécu en Coupe d’Afrique. Les Tanzaniens viendront avec à l’esprit qu’ils feront face au Sénégal qu’on a toujours éliminé et qui reste toujours un pays en quête perpétuel de ce sacre. Que c’est un pays, au même titre que nous, qui n’a rien gagné en Afrique. En termes de palmarès, le Sénégal et la Tanzanie sont à équidistance. Si on prend le Cameroun ou l’Égypte, ce sont des équipes qui ont un mythe d’invincibilité par rapport au Sénégal», dit-il.
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