Eumeu Sène : «la situation que nous vivons est déplorable»
«Cette idée est à saluer et cela montre qu’il est aguerri maintenant. Nous les acteurs de la lutte, nous sommes tous de la même famille. Nous sommes des adversaires mais pas des ennemis. La lutte n’est rien d'autre que du sport. La situation que nous vivons est déplorable. Nous sommes des chefs de famille. Il est temps que le président du Cng et le ministre des Sports puissent trouver un moyen adéquat pour que la lutte puisse à nouveau se pratiquer. C’est notre gagne-pain. A Mbour, j’ai appris qu’il y a une écurie entière qui a péri dans l’émigration clandestine. Il faut qu’on trouve une solution pour qu’on puisse reprendre notre métier».
Max Bergane : «nous n’avons plus de temps à perdre»
«Depuis que Bira Sène est à la tête du Cng, j’ai toujours dit qu’il faut le soutenir pour l'avancée de la lutte. Nous n’avons plus de temps à perdre. C’est vrai qu’il faut vivre avec la pandémie, mais je ne suis pas d’accord que les journées puissent se faire à huis clos. Il n’y a plus de grands sponsors et les promoteurs souffrent. La lutte ne se limite pas uniquement à Modou Lô, Balla Gaye Eumeu Sène, les jeunes également en font partie et sont en train de tracer leur chemin. Les marchés s’ouvrent chaque jour de 5h du matin à minuit. Par contre, les supporters sont au stade à partir de 17 heures. Il faut juste prendre en compte les mesures d’accompagnement».
Papa Sow : «la lutte est notre sport national, il faut qu’on nous donne ce qui nous appartient»
«J’ai été fier de voir la sortie d’Augustin Senghor, et cette rencontre organisée par Boy Niang va dans le même sens. La lutte est notre sport national, il faut qu’on nous donne ce qui nous appartient. Pour dire la vérité, les lutteurs sont très impactés face à cette maladie. On nous parle de huis clos, mais il faut qu'il y ait des mesures d’accompagnement. Des entreprises françaises qui sont basées au Sénégal sont en train de sponsoriser des équipes de la Ligue 2 française, mais pourquoi pas la lutte ? Nous demandons juste que l’arène puisse s’ouvrir à nouveau».
Baye Mandione : «qu’on nous laisse faire nos combats»
«Oui on croit à la maladie mais les gens sont au marché toute la journée sans mettre de masque. Même aujourd’hui là où nous sommes, tout le monde n’a pas son masque et je suis sûr qu’il n’y aura pas de cas de transmission. L’Etat doit voir en termes de perte. Les petits lutteurs ne peuvent pas faire d’année blanche. Ceci encourage l’émigration. Qu’on nous laisse faire nos combats. On ne peut pas lutter à huis clos».
«Cette idée est à saluer et cela montre qu’il est aguerri maintenant. Nous les acteurs de la lutte, nous sommes tous de la même famille. Nous sommes des adversaires mais pas des ennemis. La lutte n’est rien d'autre que du sport. La situation que nous vivons est déplorable. Nous sommes des chefs de famille. Il est temps que le président du Cng et le ministre des Sports puissent trouver un moyen adéquat pour que la lutte puisse à nouveau se pratiquer. C’est notre gagne-pain. A Mbour, j’ai appris qu’il y a une écurie entière qui a péri dans l’émigration clandestine. Il faut qu’on trouve une solution pour qu’on puisse reprendre notre métier».
Max Bergane : «nous n’avons plus de temps à perdre»
«Depuis que Bira Sène est à la tête du Cng, j’ai toujours dit qu’il faut le soutenir pour l'avancée de la lutte. Nous n’avons plus de temps à perdre. C’est vrai qu’il faut vivre avec la pandémie, mais je ne suis pas d’accord que les journées puissent se faire à huis clos. Il n’y a plus de grands sponsors et les promoteurs souffrent. La lutte ne se limite pas uniquement à Modou Lô, Balla Gaye Eumeu Sène, les jeunes également en font partie et sont en train de tracer leur chemin. Les marchés s’ouvrent chaque jour de 5h du matin à minuit. Par contre, les supporters sont au stade à partir de 17 heures. Il faut juste prendre en compte les mesures d’accompagnement».
Papa Sow : «la lutte est notre sport national, il faut qu’on nous donne ce qui nous appartient»
«J’ai été fier de voir la sortie d’Augustin Senghor, et cette rencontre organisée par Boy Niang va dans le même sens. La lutte est notre sport national, il faut qu’on nous donne ce qui nous appartient. Pour dire la vérité, les lutteurs sont très impactés face à cette maladie. On nous parle de huis clos, mais il faut qu'il y ait des mesures d’accompagnement. Des entreprises françaises qui sont basées au Sénégal sont en train de sponsoriser des équipes de la Ligue 2 française, mais pourquoi pas la lutte ? Nous demandons juste que l’arène puisse s’ouvrir à nouveau».
Baye Mandione : «qu’on nous laisse faire nos combats»
«Oui on croit à la maladie mais les gens sont au marché toute la journée sans mettre de masque. Même aujourd’hui là où nous sommes, tout le monde n’a pas son masque et je suis sûr qu’il n’y aura pas de cas de transmission. L’Etat doit voir en termes de perte. Les petits lutteurs ne peuvent pas faire d’année blanche. Ceci encourage l’émigration. Qu’on nous laisse faire nos combats. On ne peut pas lutter à huis clos».