La fréquence des saisies de grandes quantités de billets noirs, en devises étrangères (dollars et euros) et en francs Cfa questionne sur la destination finale de la partie invisible de l’iceberg. Car il y a bien une partie invisible, qui arrive à passer à travers les mailles des filets des douaniers, gendarmes et autres Fds. L’on nous dit que depuis le début de l’année 2025, des billets noirs d’une contrevaleur de quelque 7 milliards de F Cfa ont été saisis sur le territoire sunugaalien. Et, comme généralement la partie invisible de l’iceberg est plus volumineuse, l’on imagine la quantité de faux billets recyclés et mis dans le circuit. La question qui taraude les esprits dès lors, c’est pourquoi la Banque centrale ne communique jamais sur ce flot de fausse monnaie qui forcément lui parvient in-fine. Sans être un spécialiste, il arrive que Goorgoorlu tient entre ses mains un billet douteux, dont l’aspect n’inspire pas confiance, par la qualité du papier ou celle de l’encre, entres autres. Il est même de notoriété que le billet de 2000 F Cfa n’a pas bonne presse et n’est pas accepté dans les bus. En tout cas, si le trafic de cocaïne a fortement régressé, le faux-monnayage a lui pris l’ascenseur.
Waa Ji










