Le Sénégal conforte son image institutionnelle et renforce son attractivité économique auprès des investisseurs en assurant un système financier plus sûr, plus stable et plus intègre. C’est la conséquence du retrait de notre pays de la liste grise du Gafi. En effet, pour sortir de cette liste, le Sénégal avait adopté un plan de 29 actions déclinées en 49 mesures qui a porté ses fruits.
Après plus de trois ans de présence sur la liste grise du Groupe d’action financière (Gafi), le Sénégal vient officiellement d’être retiré de ladite liste, à l’issue de la réunion plénière du Gafi, hier à Paris. L’information a été donnée par le service de communication du ministère des Finances et du Budget. La liste grise, aussi appelée «liste des juridictions sous surveillance renforcée» identifie les pays dont le régime de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (Lbc/Ft/Fp) présente des déficiences stratégiques. Lorsque le Gafi place une juridiction sous surveillance renforcée, cela signifie que le pays s’est engagé à résoudre rapidement les défaillances stratégiques identifiées dans les délais convenus et qu’il fait l’objet d’une surveillance renforcée.
29 actions, 49 mesures et 9 rapports pour sortir de la liste grise
C’est le cas du Sénégal qui, après son inscription en février 2021 sur cette liste grise, avait pris l’engagement de remédier aux insuffisances identifiées. C’est ainsi que l’ancien régime avait adopté un plan de 29 actions déclinées en 49 mesures. Ainsi, le processus de mise en œuvre de ce plan d’actions s’est matérialisé par la présentation de neuf rapports de suivi et d’un rapport de synthèse. Au terme de ces revues documentaires, informe le ministère des Finances, le Sénégal a reçu, du 12 au 14 août 2024 dernier à Dakar, la visite des experts du Groupe de Revue de la Coopération du Groupe d’Action financière (Gafi).
M. CISS