Vingt-quatre ans après la page mythique de 2002, Guy Stéphan voit le destin réunir à nouveau Français et Sénégalais. Entre nostalgie, respect et lucidité, l’adjoint des Bleus analyse un groupe d’une densité rare, où chaque duel sent déjà la haute intensité.
Ancien sélectionneur des Lions et aujourd’hui adjoint de Didier Deschamps, Guy Stéphan n’a pas caché sa surprise en découvrant que la France retrouverait le Sénégal dans le groupe du Mondial 2026.
« C’est surprenant », confie-t-il d’emblée. « D’autant plus que j’ai discuté avec Pape Thiaw dans l’avion avant de venir, avant le tirage au sort. À ce moment-là, je ne savais évidemment pas que le tirage allait donner un France–Sénégal. J’ai aussi échangé avec Khalilou Fadiga, c’était très agréable de se retrouver. »
Le destin, lui, a tranché : « Le sort en a voulu ainsi. 24 ans après, il y aura un autre France–Sénégal en Coupe du monde. »
Pour Stéphan, cette affiche promet un choc de haut niveau : « ce sera un match très intéressant entre deux très bonnes équipes. Le Sénégal a battu l’Angleterre 3-1 récemment, c’est une équipe solide, technique, capable de jouer vite vers l’avant. Il faudra une équipe de France au meilleur niveau. »
Quant à la composition du groupe, elle n’appelle pas d’euphémisme : « C’est un groupe très dense, avec la France, le Sénégal, la Norvège, et une quatrième équipe que l’on ne connaîtra qu’en mars. Très relevé, très compact, où chaque détail comptera. »
Avec Français et Sénégalais, Stéphan connaît mieux que quiconque les deux côtés du miroir. Et son analyse annonce un duel aussi symbolique que sportivement relevé.












