Moctar Sourang a appelé à voter et à faite voter la liste dirigée par Pastef aux élections législatives du 17 novembre prochain. A l’en croire, il faut aux nouvelles autorités une majorité parlementaire pour déployer leurs ambitions légitimes de faire du Sénégal un lieu de prospérité enviable.
L’ancien coordonnateur du Front de résistance national (Frn), président de l'Unp et conseiller municipal à la commune de Touba, Moctar Sourang, a appelé à voter et à faire voter pour la liste qui sera proposée par Pastef aux élections législatives du 17 novembre prochain. Un choix qu’il n’a pas manqué de motiver par la complexité des tâches de gouvernance, de l'espoir collectif suscité par le Pastef, et de sa foi personnelle en la capacité des nouvelles autorités à relever tous les défis. « Face à la volonté affirmée de faire sien le slogan du Jub, Jubal Jubanti, les nouvelles autorités ont compris ce qu’il faut faire et comment le faire. Il ne leur reste donc plus qu'à obtenir une majorité parlementaire pour déployer leurs ambitions légitimes de faire de notre pays, un lieu de prospérité enviable. Pour avoir travaillé avec Ousmane Sonko, président du Pastef, et un grand nombre des dirigeants de ce parti, au sein du Front de résistance national durant les événements douloureux de mars 2021, où j'eus à intervenir personnellement au nom du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, je puis attester du courage physique et morale des dirigeants du Pastef et de leur profond attachement à la patrie », explique Moctar Sourang. Auparavant, il a rappelé que l’élection de Diomaye Faye à la tête du pays a suscité un grand espoir dans la mesure où, dit-il, c’est un homme jeune, intègre et soucieux d'éthique et de bonne gouvernance pour apporter des réponses pertinentes aux attentes légitimes de nos populations. « Pour ce faire, il faudra rompre d’avec le système de gouvernance obsolète, trouvé sur place, prédatrice de nos ressources et de nos libertés. Il faut aussi trouver des ressources endogènes pour satisfaire ces besoins de justice, de paix et d'unité nationale, le nouveau gouvernement s'est, résolument engagé à opérer des transformations rapides et structurelles de notre économie », fait remarquer l’allié de Pastef. Dans cette logique, il n’a pas manqué de préciser, face à l’émigration clandestine, les périls liés au chômage massif ou à la précarisation des travailleurs, les nouvelles autorités pour faire face à ces défis ont besoin de la coopération vigilante, mais incontestable du parlement où se votent les lois qui régissent le fonctionnement de nos institutions et de nos vies en société.
M. CISS