Des problèmes risquent de faire voler en éclats le parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF). Et c’est l’argent qui risque d’en être la cause. Les partisans de Ousmane Sonko se disputent déjà l’argent dégagé par le gouvernement pour indemniser les victimes des manifestations de mars 2021 à 2024. Si le patriote en chef et premier ministre ne règle pas ses partisans, ils risquent de nuire à l’image du nouveau régime. La mauvaise publicité est déjà passée sur la toile.
« L’argent est la hache qui sépare les amis inséparables». Voilà un proverbe indien sur lequel les patriotes doivent réfléchir. Après avoir franchi la révolution ensemble, ils commencent à se disputer au moment du partage du gâteau. À l’occasion du vote du projet de loi n°15/2024 portant loi de finances rectificative, des députés avaient interpellé le ministre des Finances et du Budget sur l’enveloppe destinée à indemniser les victimes des manifestations politiques préélectorales. Prenant la parole, Cheikh Diba a informé qu’à ce jour, 112 dossiers ont été approuvés et 99 ont déjà été pris en charge, pour un montant total de 108 millions F CFA.
Le ministre des Finances et du Budget avait aussi ajouté qu’une somme de 250 millions F CFA est prévue sous forme de transferts monétaires pour toutes les personnes recensées dans la base de données établie par l’ANSD. Ces 108 millions annoncés commencent à diviser les membres du parti de Ousmane Sonko. Et c’est le dénommé Diop Taif qui a lancé les hostilités. Dans une vidéo de 9 minutes, il a interpellé ses camarades sur cet argent. Ce membre du parti de Sonko s’est posé de nombreuses questions. Il soupçonne un bande de copains de s’être partagé l’argent.
Dans un live, il est revenu sur la polémique en citant des noms. Des défenseurs du pouvoir ont aussi réagi. Certains n’ont pas été tendres avec Diop Taif qui a lancé la polémique. Quoiqu’il en soit, cette affaire est en train de faire une très mauvaise publicité au parti de Ousmane Sonko. Beaucoup s’interrogent sur comment les patriotes ont pu se rabaisser à ce point. La force du Pastef a toujours été son union. C’est dommage de voir ce parti se déchirer à cause d’argent qui normalement doit aller à des personnes qui en ont vraiment besoin.
Au lendemain de cette polémique, l’État du Sénégal a émis un arrêté instituant un comité multisectoriel. Ce comité, rattaché au ministère des Solidarités, a pour mission, entre autres, de définir les conditions et critères d’identification des anciens détenus et autres victimes éligibles à l’assistance, ainsi que d’établir la liste définitive de ces ex-détenus et victimes. Peut être qu’avec la publication de cette liste, cette affaire pourrait être réglée dans les délais. Malheureusement, le mal est déjà fait. Car ces «gueulards» commencent à salir l’image des vraies victimes
Le régime en place est sur le point de faire face à son premier scandale. Le gouvernement de Ousmane Sonko doit faire en sorte que toute la lumière soit faite sur les millions prétendument débloqués pour les victimes. L’argent a toujours été la première source de division dans le monde de la politique. Et le Pastef pourrait ne pas échapper à cette réalité. Une très mauvaise publicité que les radicaux doivent éviter à tout prix. Comme le dit ce proverbe africain, «L’argent est bien, mais l’homme est meilleur, parce qu’il répond quand on l’appelle».
« L’argent est la hache qui sépare les amis inséparables». Voilà un proverbe indien sur lequel les patriotes doivent réfléchir. Après avoir franchi la révolution ensemble, ils commencent à se disputer au moment du partage du gâteau. À l’occasion du vote du projet de loi n°15/2024 portant loi de finances rectificative, des députés avaient interpellé le ministre des Finances et du Budget sur l’enveloppe destinée à indemniser les victimes des manifestations politiques préélectorales. Prenant la parole, Cheikh Diba a informé qu’à ce jour, 112 dossiers ont été approuvés et 99 ont déjà été pris en charge, pour un montant total de 108 millions F CFA.
Le ministre des Finances et du Budget avait aussi ajouté qu’une somme de 250 millions F CFA est prévue sous forme de transferts monétaires pour toutes les personnes recensées dans la base de données établie par l’ANSD. Ces 108 millions annoncés commencent à diviser les membres du parti de Ousmane Sonko. Et c’est le dénommé Diop Taif qui a lancé les hostilités. Dans une vidéo de 9 minutes, il a interpellé ses camarades sur cet argent. Ce membre du parti de Sonko s’est posé de nombreuses questions. Il soupçonne un bande de copains de s’être partagé l’argent.
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Dans sa vidéo, Diop Taif a interpellé les ministres Maimouna Dieye et Jean Baptiste Tine. Il demande la publication des bénéficiaires de cet argent. Après lui, c’est autour de Mollah Morgun d’entrer dans la danse. «120 millions débloqués depuis juillet par le 1ier ministre Sonko pour les détenus politiques et personnes blessées lors des manifestations partagé en cachette par certains « véreux et voyous patriotes « Histoire bobou dafa wara lerr», a écrit le rappeur et partisan de Ousmane Sonko sur sa page Facebook. Dans un live, il est revenu sur la polémique en citant des noms. Des défenseurs du pouvoir ont aussi réagi. Certains n’ont pas été tendres avec Diop Taif qui a lancé la polémique. Quoiqu’il en soit, cette affaire est en train de faire une très mauvaise publicité au parti de Ousmane Sonko. Beaucoup s’interrogent sur comment les patriotes ont pu se rabaisser à ce point. La force du Pastef a toujours été son union. C’est dommage de voir ce parti se déchirer à cause d’argent qui normalement doit aller à des personnes qui en ont vraiment besoin.
Au lendemain de cette polémique, l’État du Sénégal a émis un arrêté instituant un comité multisectoriel. Ce comité, rattaché au ministère des Solidarités, a pour mission, entre autres, de définir les conditions et critères d’identification des anciens détenus et autres victimes éligibles à l’assistance, ainsi que d’établir la liste définitive de ces ex-détenus et victimes. Peut être qu’avec la publication de cette liste, cette affaire pourrait être réglée dans les délais. Malheureusement, le mal est déjà fait. Car ces «gueulards» commencent à salir l’image des vraies victimes
Le régime en place est sur le point de faire face à son premier scandale. Le gouvernement de Ousmane Sonko doit faire en sorte que toute la lumière soit faite sur les millions prétendument débloqués pour les victimes. L’argent a toujours été la première source de division dans le monde de la politique. Et le Pastef pourrait ne pas échapper à cette réalité. Une très mauvaise publicité que les radicaux doivent éviter à tout prix. Comme le dit ce proverbe africain, «L’argent est bien, mais l’homme est meilleur, parce qu’il répond quand on l’appelle».