Le Comité national de gestion (Cng), au cours de cette assemblée générale d’information a promis d'assainir l’arène dans ses perspectives de la saison prochaine. Alioune Sarr et ses hommes ont mis sur la table de nombreuses règles et des mesures comme le paiement des licences aux photographes et télévisions qui ne seront pas chargés du direct. Mieux, ils veulent relancer la réflexion sur les droits de couverture médiatique des manifestations.
«Remettre sur la table la question du port de gants appropriés à la lutte avec frappe»
Alors que le démarrage officiel de la saison de lutte 2019-2020 sera effectif le 15 octobre, le Comité national de gestion de lutte a déjà pris les devants pour un bon déroulement de la saison. Samedi dernier, Diamé Diop, l’Administrateur général de cette structure a annoncé la mise en place de nouvelles règles pour régir l’arène. Parmi les nouvelles décisions prises par le Cng et qui vont entrer en vigueur à partir du 1er octobre, il s’agira d’assurer de meilleures conditions au lutteur blessé et à la commission médicale dans l’aire de combat. Cette structure prévoit de mettre une infirmière à la disposition de la commission médicale et va revoir les clauses des contrats d’assurance des lutteurs en y incluant le volet entrainement. La prime d’assurance sera aussi revue pour alléger les frais liés à la prise en charge du lutteur blessé.
Réflexions sur le port de gants
Aussi, le Cng, soucieux de l’intégrité physique des lutteurs, notamment avec le dernier KO spectaculaire infligé à Eumeu Sène, veut remettre sur la table la question du port de gants appropriés à la lutte avec frappe. La lutte antidopage sera encouragée. Dans le but de remettre de l’ordre dans l’enceinte, les lutteurs des combats préliminaires en retard ne seront pas autorisés à effectuer des «tuss». A défaut, le Cng n’exclut pas de réduire le «tuss» des combats à 3mn pour tous les lutteurs. Les face-à-face devront aussi changer de format. «Il faut mener une réflexion sur l’organisation des cérémonies de face à face, et faire parapher des contrats de lutte par un responsable des structures auxquelles les lutteurs appartiennent en plus de la signature du manager», déclare Diamé Diop. Aussi, ils ne pourront se faire que pendant la saison régulière avec l’autorisation du Cng, à travers la signature d’un avenant au contrat. A défaut, des sanctions seront infligées aux lutteurs, aux managers et aux promoteurs. «Les combats devront être officialisés au Cng avant l’organisation de tout face à face dans un lieu fermé. La présence de supporters n’est pas autorisée. Seuls les lutteurs du grand combat sont autorisés à se présenter avec leurs managers et un accompagnateur», dit-il.
«Création d’une commission médicale dans les écuries, versement au Cng du cachet global payé aux lutteurs»
Fini les parades des parrains accompagnés par une cohorte d’invités. «Seuls les parrains du grand combat seront autorisés à descendre dans l’enceinte accompagnés de trois personnes au maximum. Pour la cérémonie protocolaire, la durée n’excèdera pas 10mn. Les autres parrains des combats remettront les trophées dans les tribunes», annonce Diamé Diop. Ce n’est pas tout. «Il faudra désencombrer l’enceinte et la main courante pour une meilleure visibilité et la sécurité des combats», ajoute-t-il. Le Cng compte aussi encourager la création d’une commission médicale au niveau des écuries et écoles de lutte, mais exige désormais le versement au Cng du cachet global payé aux lutteurs. Les photographes et chaînes de télévision qui ne sont pas chargées du direct devront s’acquitter du paiement des droits de licence. Et surtout, relancer la réflexion sur les droits de couverture médiatique des manifestations. Une question qui avait suscité une vive polémique dans le passé, lorsqu’Alioune Sarr avait proposé l’idée de faire payer à la presse des droits de couverture des combats de lutte.
«Relancer la réflexion sur les droits de couverture médiatique des manifestations»
Il est aussi prévu la mise à niveau des arbitres avant l’ouverture de la saison, avec des sessions de formation des juges arbitres, des entraineurs de lutte premier degré avec et sans frappe, etc. Quant à la lutte sans frappe, l’objectif du Cng est d’organiser un tournoi inter zones pour la petite catégorie au sud, nord, est et ouest, améliorer les conditions de prise en charge des sélections nationales et revoir à la hausse les perdiems, selon l’administrateur du Cng.
«Remettre sur la table la question du port de gants appropriés à la lutte avec frappe»
Alors que le démarrage officiel de la saison de lutte 2019-2020 sera effectif le 15 octobre, le Comité national de gestion de lutte a déjà pris les devants pour un bon déroulement de la saison. Samedi dernier, Diamé Diop, l’Administrateur général de cette structure a annoncé la mise en place de nouvelles règles pour régir l’arène. Parmi les nouvelles décisions prises par le Cng et qui vont entrer en vigueur à partir du 1er octobre, il s’agira d’assurer de meilleures conditions au lutteur blessé et à la commission médicale dans l’aire de combat. Cette structure prévoit de mettre une infirmière à la disposition de la commission médicale et va revoir les clauses des contrats d’assurance des lutteurs en y incluant le volet entrainement. La prime d’assurance sera aussi revue pour alléger les frais liés à la prise en charge du lutteur blessé.
Réflexions sur le port de gants
Aussi, le Cng, soucieux de l’intégrité physique des lutteurs, notamment avec le dernier KO spectaculaire infligé à Eumeu Sène, veut remettre sur la table la question du port de gants appropriés à la lutte avec frappe. La lutte antidopage sera encouragée. Dans le but de remettre de l’ordre dans l’enceinte, les lutteurs des combats préliminaires en retard ne seront pas autorisés à effectuer des «tuss». A défaut, le Cng n’exclut pas de réduire le «tuss» des combats à 3mn pour tous les lutteurs. Les face-à-face devront aussi changer de format. «Il faut mener une réflexion sur l’organisation des cérémonies de face à face, et faire parapher des contrats de lutte par un responsable des structures auxquelles les lutteurs appartiennent en plus de la signature du manager», déclare Diamé Diop. Aussi, ils ne pourront se faire que pendant la saison régulière avec l’autorisation du Cng, à travers la signature d’un avenant au contrat. A défaut, des sanctions seront infligées aux lutteurs, aux managers et aux promoteurs. «Les combats devront être officialisés au Cng avant l’organisation de tout face à face dans un lieu fermé. La présence de supporters n’est pas autorisée. Seuls les lutteurs du grand combat sont autorisés à se présenter avec leurs managers et un accompagnateur», dit-il.
«Création d’une commission médicale dans les écuries, versement au Cng du cachet global payé aux lutteurs»
Fini les parades des parrains accompagnés par une cohorte d’invités. «Seuls les parrains du grand combat seront autorisés à descendre dans l’enceinte accompagnés de trois personnes au maximum. Pour la cérémonie protocolaire, la durée n’excèdera pas 10mn. Les autres parrains des combats remettront les trophées dans les tribunes», annonce Diamé Diop. Ce n’est pas tout. «Il faudra désencombrer l’enceinte et la main courante pour une meilleure visibilité et la sécurité des combats», ajoute-t-il. Le Cng compte aussi encourager la création d’une commission médicale au niveau des écuries et écoles de lutte, mais exige désormais le versement au Cng du cachet global payé aux lutteurs. Les photographes et chaînes de télévision qui ne sont pas chargées du direct devront s’acquitter du paiement des droits de licence. Et surtout, relancer la réflexion sur les droits de couverture médiatique des manifestations. Une question qui avait suscité une vive polémique dans le passé, lorsqu’Alioune Sarr avait proposé l’idée de faire payer à la presse des droits de couverture des combats de lutte.
«Relancer la réflexion sur les droits de couverture médiatique des manifestations»
Il est aussi prévu la mise à niveau des arbitres avant l’ouverture de la saison, avec des sessions de formation des juges arbitres, des entraineurs de lutte premier degré avec et sans frappe, etc. Quant à la lutte sans frappe, l’objectif du Cng est d’organiser un tournoi inter zones pour la petite catégorie au sud, nord, est et ouest, améliorer les conditions de prise en charge des sélections nationales et revoir à la hausse les perdiems, selon l’administrateur du Cng.