Entre la Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) et la Convergence pour la renaissance du basket-ball sénégalais (Crbs), le ministre des Sports ne tranche pas. Pour Matar Ba, les deux parties doivent pouvoir se retrouver pour l’intérêt et le développement du basket-ball sénégalais. Le ministère des Sports n’interviendra pas.
Le ministre des Sports ne s’immiscera pas dans les querelles entre la Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) et la Convergence pour la renaissance du basket-ball sénégalais (Crbs). Interpellé à ce sujet, le ministre Matar Ba signifie que le rôle du ministère des Sports, ce n’est pas de faire de l’ingérence dans les affaires des fédérations. «Dans la délégation de pouvoir, il y a des choses qui se gèrent en interne, parce qu’il y a des textes qui les régissent», dit-il. Pour Matar Ba, les deux camps doivent pouvoir se retrouver et trouver un consensus. «Quand on partage une discipline, on doit pouvoir s’entendre en respectant les textes, ça s’arrête là. Nous, on est gardien des textes et on veille à ce que tout ce qui se fait soit en adéquation avec les textes et règlements en vigueur. Maintenant, le reste, c’est une question sportive et associative», renseigne-t-il. Et de poursuivre : «il y a des choses qu’ils doivent pouvoir régler s’ils disent vraiment œuvrer pour l’intérêt uniquement du basket. Que ça soit la Fédération sénégalaise de basket ou la Crbs, s’ils veulent que le basket se développe, ils doivent pouvoir s’entendre. Ça, ce n’est pas un problème de texte ni du ministre des Sports».
Cependant, le ministre des Sports reste optimiste. Selon lui, ces responsables du basket n’ont pas besoin de l’intervention de l’Etat pour la bonne gestion de leur discipline. «Il y a des fois des agitations dans le mouvement sportif, mais j’espère, pour l’intérêt du basket, qu’ils vont se retrouver. Les problèmes internes le resteront, mais les connaissant en tant que des présidents responsables, ils n’ont pas besoin de l’Etat pour gérer la discipline qui leur a été confiée par l’Etat même», assène-t-il.