jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal
NOMINATIONS AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ  : Le Sames en colère demande des réparations immédiates ANNULATION DU DÉBAT D’ORIENTATION BUDGÉTAIRE : Politiques, experts parlementaires… analysent le bras de fer entre l’Assemblée nationale et le Premier ministre Abdou Mbow au PM : « Le Sénégal n’est pas une rue publique mais une République » Stratégie de financement ciblé du ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire :  Le ministre Alioune Dione gâte 54 organisations de Bambey et avertit qu’il faudra rembourser jusqu’au dernier centime RENOUVEAU DU PARTENARIAT ENTRE DAKAR ET PARIS : Diomaye et Macron pour un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples et fondé sur un respect mutuel RAPPORT DE LA BANQUE MONDIALE SUR LA SITUATION ECONOMIQUE DU SENEGAL : La dette publique a atteint 80,8% du PIB en 2023, l’accélération des réformes de l’administration fiscale préconisée pour stimuler la mobilisation des recettes intérieures EXCÉDÉS PAR LES AGISSEMENTS D’OUSMANE SONKO : Des compatriotes écrivent au Conseil constitutionnel et leur demandent de constater la démission du Président Bassirou Diomaye Faye CAMP GRATUIT DE LA CHIRURGIE A SICAP MBAO : La cataracte serait la première cause de cécité dans le pays BASSIROU DIOMAYE FAYE À BAMAKO DEVANT ASSIMI GOÏTA : «La position malienne, quoique rigide, n'est pas totalement inflexible… la Cedeao est très malmenée, mais nous ne devons pas nous résigner» ASSISES SUR LA REFORME ET LA MODERNISATION DE LA JUSTICE BDF : écarte tout procès en inquisition et théorise un système judiciaire qui inspire confiance aux justiciables

DIALOGUE NATIONAL POUR FIXER LA DATE DU SCRUTIN ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE : Macky Sall brandit une loi d’amnistie des faits de 2021 à 2024 et promet un scrutin avant l’hivernage




 
 
Le président de la République a ouvert la cérémonie officielle du dialogue national consacré à retenir une date consensuelle pour la tenue de la présidentielle. Le chef de l’Etat a proposé que le scrutin se tienne avant l’hivernage sans pourtant dire si le processus sera maintenu ou pas. Ainsi, dans la réconciliation nationale, il annonce la saisine prochaine du parlement pour voter une loi d’amnistie allant de mars 2021 à 2024. Mais aussi un scrutin avant l’hivernage.
 
 
 
 
C’est à l’occasion de son discours d'ouverture du dialogue national hier, au Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio que le président de la République du Sénégal a officialisé le projet d’amnistie. Face à ses invités, le chef de l’Etat a motivé cette décision par le souhait de pacifier la République et mettre fin à toute cette tension qui mine le pays depuis mars 2021. C’est demain, lors du Conseil des ministres que le projet de loi sera entériné pour être soumis à l’Assemblée nationale. «Je saisirai l’Assemblée nationale ce mercredi pour une amnistie générale. Ceci pourrait nous aider dans cette phase difficile pour sauvegarder notre unité nationale, pacifier l’espace politique et maintenir le rayonnement démocratique. Elle va prendre en compte les faits perpétrés pendant les manifestations politiques entre 2021 et 2024», a déclaré le Président Macky Sall. 
Ce projet de loi voté permettra de faire élargir de prison les responsables du parti Pastef envoyés en prison depuis le déclenchement de la plainte de la masseuse Adji Sarr contre Ousmane Sonko en 2021.
 
Objectif du dialogue : trouver un consensus pour une crédibilité du scrutin
 
 
En réponse au FC25 qui a refusé de participer au dialogue, le président de la République leur a servi une douche froide. Selon Macky Sall, «il est hors de question de laisser le Sénégal dans cette situation sans trouver une solution et de tenir cette élection dans les meilleures conditions». Donc, dit-il, ceux qui ont refusé de venir à ce dialogue, c'est leur décision, cela ne concerne qu'eux ! «Qu'ils ne pensent pas qu'ils le font contre le Président Macky Sall, mais plutôt contre eux-mêmes ! J'ai fait ce que je devais faire, c'est-à-dire appeler au dialogue, que cela plaise ou non aux autres !». À l'issue de ce dialogue, précise-t-il, aucune décision ne sera prise. Le Président prendra le soin d'étudier toutes les propositions et de prendre une décision basée sur celles-ci afin de garantir une élection transparente et bien organisée.
A l’en croire, ce boycott ne remet nullement en question la pertinence et la légitimité de cet appel national visant à trouver des solutions pour relancer le processus électoral et fixer une date dans les meilleurs délais. «Je n'ai qu'un objectif, en convoquant ce dialogue : trouver un consensus pour une crédibilité du scrutin sous l'observation nationale et internationale. Le scrutin aura lieu avant l’hivernage».
 
 
 
 
Des élections après le 2 avril
 
 
Le président Sall ne s’est pas empêché d’envoyer des missiles aux boycotteurs. «Le Sénégal est à un stade où tous ceux qui ne contribuent pas à la paix et à la stabilité sociale du pays sont considérés comme étant ceux qui cherchent à entretenir l'instabilité. Nous sommes tous d'accord sur le fait que personne n'a remis en question la tenue d'une élection présidentielle au Sénégal. Donc, cela ne doit pas être une raison pour discréditer le Sénégal sur la scène internationale. Le président de la République a clairement fait savoir qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle, qu'il n'a pas l'intention de briguer un troisième mandat et qu'il cédera le pouvoir le 2 avril prochain, alors, pourquoi y a-t-il cet emballement médiatique autour de cette question qui est déjà réglée ?», demande-t-il. Macky Sall d’embrayer : «il faut préciser que la date de l'élection présidentielle sera déterminée par décret présidentiel. J'aurais pu prendre cette décision tout seul, fixer une date et l'imposer à tout le monde sans la moindre concertation. Et personne n'aurait rien à redire là-dessus ! Mais je ne l'ai pas fait. Le 2 avril marquera la fin de mon mandat et de ma mission au Sénégal. Je souhaite qu'on puisse aller vers des élections transparentes après cette date. Je me suis dit que je n'allais pas prendre une décision aussi importante sans m'asseoir autour d'une table avec toutes les parties prenantes et écouter les avis, que ce soit des candidats retenus, de ceux qui estiment avoir été spoliés, etc. À vrai dire, je ne veux même pas assister à cette élection», lance-t-il. 
 
Baye Modou SARR
 
 
LES ECHOS


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


Chronos

Débats

Oppositions

Le diable est dans le détail

Impulsion

Répulsion

Desserrer l’étau

Triple bonheur

Derrick

« Le bon la brute et les truands »



LIVE RADIO




SANTE

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…

RÉUSSITE DEUX TRANSPLANTATIONS RÉNALES : UNE PREMIÈRE AU SÉNÉGAL : Macky Sall, satisfait, félicite le professeur et annonce le projet de transplantation oculaire

Envie de suicide avec les crises d'hémorroïdes : symptômes, causes, traitements et prévention

RAPPORT « THE PATH THAT ENDS AIDS»: Onusida montre la possibilité de mettre fin au sida d’ici 2030