Interpellé sur cette situation, le patron de la Direction des relations publiques des armées (Dirpa) a reconnu «qu’effectivement il y a eu deux morts». Toutefois, le colonel Abdou Ndiaye soutient que «c’est des morts naturelles». Mieux, il révèle que «le premier qui est décédé avait des problèmes cardiaques et respiratoires avant même d’arriver à l’Ensoa». D’ailleurs, poursuit-il, «sa famille même le reconnaît». S’agissant de la présence des gendarmes et des policiers pour enquêter, le patron de la Dirpa souligne que c’est la procédure normale. «C’est l’Armée qui a demandé ça. Dès qu’il y a mort d’homme, l’Armée demande une enquête. Il y a les familles et il faut respecter la mémoire des défunts», a fait savoir le colonel Ndiaye. Très coopératif, ce dernier de préciser que l’enquête en cours va déterminer les causes et circonstances de ces décès, qui pour l’instant sont considérés comme naturels.
Mbaye THIANDOUM