Selon Cheikh Diba, si l’on compare le budget prévu pour 2026 et celui de 2025, on note une baisse mécaniquement de 50 milliards, mais si on analyse la situation, on se rend compte que ce n’est pas un baisse à proprement parler, parce que le programme de la protection sociale a été transféré au ministère en charge des solidarités. D’autres programmes qui étaient financés aussi par des ressources extérieures n’ont pas été reconduits ; donc c’est tout à fait normal qu’il y ait un léger changement. «Les 217 milliards ne sont certes pas très conséquents, mais cela va nous permettre de régler beaucoup de situations. Le salaire des contractuels, nous l’avons doté à hauteur de 13 milliards 541 millions ; maintenance équipements médicaux pour 6 milliards 240 millions ; recrutement 2500 agents avec 12 milliards 604 millions ; nous allons aussi relever, améliorer le plateau médical pour un montant de 36 milliards etc.», explique le ministre des Finances.
«Il nous faut réorganiser notre méthode de travail…»
Profitant de l’occasion il invite les députés à revoir leur méthode de travail : «les réclamations faites lors du vote du budget, la majorité d’entre elles ne pourra être prise en charge que l’année prochaine, alors essayons de nous organiser pour aborder toutes ces questions à l’avance. Il faudrait que les commissions convoquent tous les ministères sectoriels pour débattre de la pertinence des orientations budgétaires, veiller à l’arrimage à l’Agenda national de transformation», a-t-il déclaré, avant de s’attirer les foudres des députés qui ont cherché à se dédouaner dans un brouhaha total. Le président de séance a eu du mal à calmer ses collègues avant de tenter de justifier leurs attitudes.
Nd. Kh. D. F













