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COLLOQUE INTERNATIONAL POUR LA PAIX: Karim Wade annonce sa candidature et expose son programme pour 2019

Dans une contribution adressée aux participants au Colloque international pour la paix, qui s’est tenu samedi à Dakar, Karim Wade soutient que son action s’inspire de celle de son guide spirituel, Cheikh Ahmadou Bamba. Il a aussi indiqué que celle-ci lui servira de programme politique pour la présidentielle de 2019.



 
 
 
 
Son séjour au Qatar aura donc eu le mérite de faire de lui un «soufi» bien spécial. Souvent dans le grand boubou d’un imam à la maitrise parfaite du Saint Coran, souvent dans la soutane d’un prêtre pour évoquer des pans de l’histoire de l’Eglise, Karim Wade a trempé sa plume en s’adressant, à travers une contribution, aux participants au Colloque international pour la paix, tenu à Dakar pendant le week-end. Notant la richesse des différents thèmes abordés par «des hommes issus de nos différentes familles religieuses, héritières de nos illustres ancêtres», l’ancien ministre du «Ciel et de la Terre» est revenu sur le contexte sécuritaire qui règne dans le monde et notamment le terrorisme et ses dérivés. «La pertinence de ces thèmes est justifiée aussi bien par le contexte international marqué par la barbarie et la violence enfantées par l’intolérance, l’incompréhension et le fanatisme aveugle ; que par l’exception sénégalaise caractérisée par l’entente, la cordialité et la cohabitation pacifique entre toutes les races, toutes les confessions, toutes les ethnies», explique-t-il indiquant que cette pluralité, loin de nous diviser, demeure une richesse inépuisable pour notre cher pays.
 
 
«Cheikh Ahmadou Bamba, mon seul repère, ma seule boussole»
 
 
Poursuivant sa contribution, Karim Wade enfile sa tenue de disciple mouride en laissant entendre que son seul repère, sa seule boussole qui guide ses actions, s’inspirent de la philosophie de paix, de tolérance et de concorde nationale prônée par son guide spirituel, Cheikh Ahmadou Bamba. Karim Wade de révéler que la situation actuelle marquée par une série de violences aveugles interconfessionnelles l’étonne et le meurtrit. «Pour étayer ce point d’interrogation face à cette bizarrerie irrationnelle, je ne fais que convoquer cette époque des premières heures de l’Islam : lorsque les premiers disciples du Prophète Mohamed (Psl) étaient persécutés à La Mecque. Doit-on oublier qu’il avait conseillé à certains de ses compagnons d’aller demander asile et refuge auprès de la communauté chrétienne d’Ethiopie, pays se situant en Afrique noire ?», enseigne-t-il disant que cette séquence de l’histoire de l’Islam engendre deux enseignements majeurs : «d’abord la religion dont Mohamed (Psl) est le dépositaire ne tenait compte ni de la race encore moins de la croyance confessionnelle pour cohabiter dans la concorde, la cordialité, la solidarité et la paix», ajoute-t-il.
 
 
«Vulgariser à travers le monde Cheikh Ahmadou Bamba, cette lumière, ce flambeau de paix et de concorde entre les peuples»
 
Et comme pour prouver qu’il maîtrise bien son sujet et que ses mots ne sauraient être qu’une simple restitution d’une histoire qui lui a été racontée, Karim Wade invite les participants à convoquer le rapport de M. Antoine De Lasselves, administrateur du Cercle de Diourbel de 1913 à 1915. Un rapport qui, selon lui, illustre davantage la marque particulière de notre société et dans lequel, De Lasselves affirme : «Ce Cheikh Bamba détient certes une puissance innée dont la raison ne parvient pas à saisir la source et expliquer la capacité de forcer la sympathie. La soumission des hommes envers lui est extraordinaire, et leur amour pour lui les rend inconditionnels. Il semble qu’il détienne une lumière prophétique et un secret divin semblable à ce que nous lisons dans l’histoire des prophètes et de leurs peuples. Celui-là se distingue toutefois par une pureté de cœur, par une bonté, une grandeur d’âme et un amour du bien aussi bien pour l’ami que pour l’ennemi ; qualités pour lesquelles ses prédécesseurs l’auraient envié quelque grands que fussent leurs vertus, leur piété, leur prestige. Les plus injustes des hommes et les plus ignorants des réalités humaines sont ceux qui avaient porté contre lui de fausses accusations, consistant à lui prêter l’ambition du pouvoir temporel. Je sais que les prophètes et les saints qui ont mené une guerre sainte, l’ont fait sans disposer de la moitié de la force dont dispose ce cheikh», cite-t-il.
Le fils de Me Abdoulaye Wade indique que ce témoignage historique sur l’une de nos personnalités de notre société, est suffisant pour nous faire comprendre que, non seulement nous devons préserver les fondements de notre propre histoire, mais que même notre sacerdoce doit être de vulgariser à travers le monde cette lumière, ce flambeau de paix et de concorde entre les peuples.
Toujours dans sa déclaration, le candidat du Pds, rappelant que la  dynamique de l’évolution de l’histoire humaine est fragmentée parfois par certains accidents douloureux qui conduisent à des drames amers, convoque l’histoire du Pape Nicolas V, de l’Eglise portugaise qui, au 15ème siècle, parraina l’esclavage. «Cette grande folie qui a théorisé la supériorité de certaines races sur d’autres, ce qui a conduit à des massacres de millions de noirs asservis, exploités à outrance, constitue l’une des pages les plus noires de l’histoire humaine. Malgré cette séquence douloureuse de l’histoire de l’Eglise, a-t-on le droit de stigmatiser toute la philosophie chrétienne à travers les âges ? Bien sûr que non !», juge-t-il.
 
Ce qui a amoindri sa douleur en prison
 
Sur un autre registre plus politique, Karim Wade est revenu sur son histoire personnelle, notamment sa participation dans des gouvernements de son père, mais surtout son emprisonnement suivi de son exil au Qatar. «(…) Lorsque j’ai traversé la lourde épreuve de plus de trois ans de privation de liberté, injustement, chacune de vos familles respectives, (Touba, Tivaouane, Ndiassane, Niassènes, Thiénaba, descendants du vénéré Omar Foutiyou Tall, Medina Gounass, le cardinal de l’Eglise, jusqu’aux fins fonds du Boundou, pour ne citer que celles-là) toutes ces grandes figures m’ont témoigné de leurs prières, leur affection, leur solidarité et leur marque de sympathie», magnifie-t-il indiquant que c‘est cela qui a amoindri sa douleur de cette épreuve. Mieux, dit-il, celle-ci a même inspiré le fondement du programme qu’il compte proposer au peuple sénégalais, aux prochaines échéances électorales de 2019.
«C’est avec vous et l’ensemble de tous les segments de notre société, que je veux bâtir un Sénégal de prospérité, de paix, et de concorde nationale», termine-t-il invitant à la préservation du flambeau que nos ancêtres.
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
 
 


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