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CEREMONIE D’OUVERTURE DU DIALOGUE NATIONAL : Boun Abdallah défend le maintien du processus, Amadou Ba s’en remet à la sagesse du président et tous les recalés prônent la reprise dudit processus



CEREMONIE D’OUVERTURE DU DIALOGUE NATIONAL : Boun Abdallah défend le maintien du processus, Amadou Ba s’en remet à la sagesse du président et tous les recalés prônent la reprise dudit processus

 
La première journée du dialogue a vécu. Avec le boycott de Idrissa Seck, le Président Macky Sall s’est retrouvé avec deux candidats validés. Mahammed Boun Abdallah Dionne qui a défendu le maintien du processus électoral. Pour sa part, Amadou Ba a préféré s’en remettre à sa sagesse. Quant aux recalés, ils ont tous plaidé la reprise du processus électoral.
 
 
 Après les 16 candidats du FC25 qui ont décliné dès le début l’invite du Président Macky Sall, Idrissa Seck, que tout le monde attendait à ce dialogue, a lui aussi refusé la main tendue du président Sall. Ce qui a acté l’absence de 17 des 19 candidats validés. Du côté des candidats spoliés, il y a eu plus de représentativité, malgré le boycott de certain d’entre eux.
 
Boun Abdallah : «je réitère son souhait du maintien du processus électoral»
 
Ce sont les deux candidats validés qui ont ouvert le bal. Mahammed Boun Abdallah Dionne a indiqué que la démocratie, c’est deux marqueurs : le consensus et l’intérêt général et on ne peut pas parler de consensus sans le dialogue. Dionne réitère son souhait du maintien du processus électoral par respect du principe des droits acquis. «Si cela avait été précisé, il y aurait déjà le consensus. Cela ne veut pas dire que tout doit être fermé. Dans le respect des droits acquis, il doit y avoir des ouvertures», estime l’ancien Premier ministre, selon qui s’il y a reprise du processus, il y a inéluctablement rupture du principe juridique des droits acquis qui établit la sécurité juridique et la non-rétroactivité des actes administratifs.
Pour ce qui est de la date de l’élection, il se réjouit que le Président Macky Sall ait déjà parlé d’avant l’hivernage comme deadline.
Pour sa part, Amadou Ba aurait souhaité se passer de cette épreuve, car étant candidat de Benno, mais aussi le Premier ministre qui s’entretient tous les jours avec le Président sur les questions politiques, économiques etc. «Nous devons tous pouvoir échanger et voir ensemble, tenant compte du contexte, quelle est la formule la mieux appropriée pour aller aux élections en paix et à bonne date. Pour le reste M. le Président, je m’en tiens à votre sagesse», fait savoir Amadou Ba.
 
Les candidats spoliés prônent la reprise du processus électoral
 
C’était ensuite le tour de Mamadou Diop Decroix d’ouvrir la liste des candidats dits spoliés. Ce dernier de rappeler les événements de 1978 qui ont consacré l’arrivée au pouvoir de Abdou Diouf, Premier ministre de Senghor qui avait fait voter la mesure à l’Assemblée, pour saluer l’engagement du Président Macky Sall à organiser une élection pour son successeur. «Vous avez spécifié qu’on peut organiser la présidentielle d’ici le mois de juin. Pour ce délai de trois mois environ, je ne vois pas l’intérêt de se chamailler encore à ce sujet», regrette-t-il.
Revendiquant haut et fort son statut d’opposant, le député Abdou Mbacke Dolly jette la pierre à ses collègues de l’opposition. Pour lui, tous ceux qui n’ont pas répondu présent à l’appel du Président ne sont mus que par leurs propres intérêts. Il estime qu’il faut impérativement reprendre le processus électoral pour réparer les injustices qu’ils ont subies.
Cheikh Tidiane Gadio aussi soutient que les candidats recalés existent et donc il faut les prendre en compte. Évoquant le cas de Karim Wade et Rose Wardini, il estime qu’il y a assez de problèmes dans ce processus électoral qui justifie la situation.
 
Alioune Sarr : «nous souhaitons la reprise du processus électoral»
 
Alioune Sarr embouche la même trompette concernant la reprise du processus électoral. L’ancien ministre félicite le Président d’avoir eu le courage d’abroger le décret convoquant le corps électoral au péril de sa réputation. «Personne n’a plus de droits que nous, personne ne peut s’arroger le droit de parler seul au nom des Sénégalais.  Ce dialogue est la voie du salut pour notre pays, pour faire barrage aux ingérences étrangères dans notre politique nationale et électorale et aux forces opaques qui veulent mettre la main sur notre pays», dit-il, avant de livrer les attentes du collectif. «Nous souhaitons la reprise du processus électoral», dit-il.
 
 
 Me El Hadji Diouf s’insurge contre l’amnistie
 
Il s’est d’emblée attaqué à la question de l’amnistie évoquée par le Président pour marquer son désaccord. «Ceux qui ne sont pas venus sont les véritables déstabilisateurs de cette République. Je suis contre l’amnistie», fulmine Me Diouf. Et concernant la fin de mandat du Président, El Hadji Diouf, toujours égal à lui-même, déclare : «vous faites vos adieux pour partir le 2 avril, mais vous ne pouvez pas quitter la tête de ce pays dans ces conditions. Déjà la Constitution règle le problème dans son article 36 alors pourquoi compliquer les choses ? ». Pour lui, le cas de Karim Wade mérite que l’on reprenne le processus électoral, car il ne peut ne pas participer à cette présidentielle.
 
 
 
Le Conseil national du laïcat pour des élections avant le 2 avril
 
 
Le président du Conseil national du laïcat a demandé la poursuite du processus électoral. "Nous devons respecter nos institutions et ne pas permettre aux autres de ne pas respecter nos institutions. Nous demandons l'union sacrée autour du Sénégal", fait savoir Docteur Tine. Pour lui, il est hors de question de stopper et reprendre le processus électoral. En effet, l’Eglise catholique estime qu’il est important de poursuivre ce processus électoral. "Nous avons participé à la Coupe d’Afrique. Tout le monde a décrié la façon dont le Sénégal a été éliminé, et pourtant, la compétition s’est poursuivie. Il peut arriver des erreurs dans un processus, mais ces erreurs ne doivent pas remettre en cause ce qui a été déjà fait. C’est pourquoi nous demandons que le processus soit poursuivi", a déclaré Philipe Abraham Biram Tine.  Pour ce qui est de la tenue des élections, il révèle que le meilleur délai "c'est de le faire avant le 2 avril 2024. Si on s'entend sur le principe, nous pouvons le faire". Il a également souligné l’importance de promouvoir la paix, de respecter la Constitution et de garantir le respect de la justice sociale et de l’éthique sociale.
 
La libération de Sonko et Cie réclamée par l'Eglise
 
 Prenant la balle au rebond le Révérend André Ouattara s'est incliné "devant la mémoire de tous les Sénégalais qui ont perdu la vie dans les manifestations que nous avons connues". Félicitant le chef de l'État dans sa volonté de pacifier l'espace politique en libérant beaucoup de détenus politiques, le Révérend demande à Macky Sall de poursuivre dans cette voie. "Nous vous demandons de continuer à libérer des détenus parce qu'il en reste et pas des moindres. Je sais que vous me comprenez", souligne André Ouattara.
 
Le Grand Serigne Pape Ibrahima Diagne tance les politiques
 
"C'est encore vous. C'est vous les politiques, Vous avez échoué. Vous nous appelez encore pour vous sortir de cette situation", peste le Grand Serigne de Dakar Papa Ibrahima Diagne. Et d'ajouter : "vous auriez dû venir nous voir en catimini et on vous donne une date. Le pays ne vous appartient pas. Quand il y a des querelles, il faut que l'on situe les responsabilités. Est-ce qu'il faut vraiment que l'on se dispute à cause de la date d'une élection. Pourtant, les élections législatives ont été reportées et personne n'a bronché". Concernant les candidats et autres acteurs qui ont refusé de venir dialoguer, il leur fait savoir qu'ils auraient dû venir.
Ahmed Khalifa Niass quant à lui demande une reprise du processus électoral tout en déplorant la situation actuelle du pays. Le marabout avertit même les politiques. "Comme vous êtes bloqués, nous allons vous montrer le chemin.  Il faut une reprise du processus électoral. Si jamais vous n'arrivez pas à un consensus, c'est nous les marabouts qui allons vous départager. Cette fois-ci, ce ne sera pas ici mais à Touba ou Tivaouane ou Kaolack", dit-il.
 
Les Ibadous demandent la poursuite du processus électoral
 
Docteur Abdoulaye Lam de l'Association des Ibadous Rahmane va prêcher pour la poursuite du processus électoral. "Pour nous, l'élection doit se tenir dans les plus brefs délais. Que le processus électoral continue afin que les candidats désignés puissent briguer la magistrature suprême", déclare Abdoulaye Lam.
Porte-parole du patronat, Idy Thiam de l'Unacois a déclaré au chef de l'Etat que la situation du pays a d'énormes répercussions dans leurs différents secteurs d'activités. "Les opérateurs économiques sont bloqués. Les investisseurs avertissent même leurs collègues sur le Sénégal. Déjà la situation est compliquée pour le patronat ; alors que la paix revienne au Sénégal. Nous demandons que les élections se tiennent le plus rapidement. Plus ça dure, plus nos difficultés augmentent" conclut Idy Thiam.
 
 
 
 
Ndèye Khady D. FALL
 
 
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