La tête de liste de Nafooré Sénégal, Amadou Ba, est toujours dans sa région natale où il multiplie les caravanes et les visites de proximité. Hier, il était dans les villages périphériques de Tamba. Dans ces villages, dit-il, le contraste avec Tamba est saisissant. Ces villages sont complètement oubliés par les autorités. C’est le cas de Dialacoro, Sarré Modou, Bourel Daga, etc., qui n’ont même pas d’électricité. La tête de liste de Nafooré a ainsi décidé, une fois à l’Assemblée nationale, de représenter ses parents pour porter leurs doléances en vue d’avoir des solutions à leurs difficiles conditions de vie. Auparavant, le journaliste s’est rendu au foirail de Tamba pour écouter les acteurs de l’élevage. Par la suite, il est allé à la gare routière de la localité où les chauffeurs ont déploré les conditions d’acquisition des véhicules de transport 12 places.
Selon le représentant des chauffeurs, le coût de ces véhicules est hors de portée de la bourse des chauffeurs. A l’en croire, pour disposer d’un de ces véhicules, il faut verser une caution de 2,2 millions en plus de s’acquitter d’un versement mensuel de 550000 francs pendant quatre ans ; soit 26 millions le prix de revient du véhicule. « Aucun chauffeur ici présent ne peut se permettre cela. Si on veut soutenir les chauffeurs, il faut leur permettre d’acquérir des véhicules entre 7 et 10 millions et procéder à l’organisation du secteur du transport. C’est comme ça qu’on peut aider les chauffeurs », précise le porte-parole des chauffeurs. Pour sa part, Amadou Ba s’est démarqué de ceux qui scellent le sort du secteur du transport dans l’intimité de leurs bureaux. C’est pourquoi, dit-il, il a décidé de rencontrer les acteurs, recueillir leurs doléances en vue de mieux défendre leurs intérêts à l’Assemblée nationale.
M. C