Titulaire indiscutable à Everton, Idrissa Gana l’est également devenu dans l’entrejeu de l’équipe nationale du Sénégal. Buteur lors des deux dernières sorties des Lions, le joueur formé à Diambars a atteint une autre dimension. De bon augure pour la Can 2019.
Il avait quitté la Coupe du monde 2018 avec cette fameuse photo où il est tranquillement scotché au poteau sur le but de la tête du géant Yerry Mina. Idrissa Gana, qui va disputer sa troisième Coupe d’Afrique, sera donc très revanchard en terre égyptienne. Surtout que l’essuie-glace des Lions occupe une position plus offensive avec la Tanière. Une nouvelle corde à son arc. Il a inscrit deux buts lors des deux dernières rencontres du Sénégal (Madagascar et Nigeria). Salvateur. En plus d’une passe décisive donnée à Mbaye Niang lors de la victoire du Sénégal contre Madagascar le 23 mars dernier. L’apport du milieu de terrain sénégalais est immense. Infatigable ratisseur et pourvoyeur de ballon, Gana se projette et se montre décisif dans la surface adverse, avec à son crédit des buts. D’un style plus défensif, l’international a évolué vers une capacité étonnante à se projeter vers l’avant et créer le surnombre dans les trente derniers mètres. Preuve de cette évolution, promu capitaine dimanche contre le Nigeria, il a marqué son deuxième but en deux matchs consécutifs et son troisième en quatre rencontres d’affilée avec les Lions. «Le coach me demande de jouer plus haut et de laisser la sentinelle qui est derrière moi bien gérer défensivement. Il sait que je suis capable de jouer plus haut. C’est ce que j’essaie de faire, je travaille là-dessus et aujourd’hui, cela a payé», avait confié le joueur d’Everton. Si son volume de jeu est toujours aussi énorme, le Lion sait aussi se montrer percutant et efficace sur le plan offensif. «Gana est un garçon talentueux. Il a été formé comme sentinelle, mais avec le temps, il s’est bonifié, car il a des qualités offensives énormes. Le mettre un peu plus haut lui permettrait de se projeter d’être celui qui, à la perte du ballon, est capable de mettre ce pressing. Je suis content pour lui, car en deux matchs, il marque deux buts. Il faut qu’il continue comme ça, c’est un garçon qui peut nous valoir des satisfactions», a expliqué Aliou Cissé a la presse. Capitaine Cheikhou Kouyaté de renchérir : «il se projette vers l’avant, il commence à être décisif, il marque des buts. Et défensivement, c’est un crack». C’est donc avec ce statut de joueur indispensable et le plus utilisé par Aliou Cissé chez les Lions que Gana aborde l’un des plus grands défis de sa carrière. «On va essayer de tout faire pour ramener cette coupe au Sénégal», prévient-il. A lui de jouer. L’ancien président de l’Om, Pape Diouf, a placé le Sénégal parmi les favoris de la Can. Pour autant, il souligne que le pays est un football sans trophée, ni en club ni en sélection. Un palmarès vierge dû, d’après Pape Diouf, a un manque de dirigeants d’envergure comme Malick Sy Souris.
Il avait quitté la Coupe du monde 2018 avec cette fameuse photo où il est tranquillement scotché au poteau sur le but de la tête du géant Yerry Mina. Idrissa Gana, qui va disputer sa troisième Coupe d’Afrique, sera donc très revanchard en terre égyptienne. Surtout que l’essuie-glace des Lions occupe une position plus offensive avec la Tanière. Une nouvelle corde à son arc. Il a inscrit deux buts lors des deux dernières rencontres du Sénégal (Madagascar et Nigeria). Salvateur. En plus d’une passe décisive donnée à Mbaye Niang lors de la victoire du Sénégal contre Madagascar le 23 mars dernier. L’apport du milieu de terrain sénégalais est immense. Infatigable ratisseur et pourvoyeur de ballon, Gana se projette et se montre décisif dans la surface adverse, avec à son crédit des buts. D’un style plus défensif, l’international a évolué vers une capacité étonnante à se projeter vers l’avant et créer le surnombre dans les trente derniers mètres. Preuve de cette évolution, promu capitaine dimanche contre le Nigeria, il a marqué son deuxième but en deux matchs consécutifs et son troisième en quatre rencontres d’affilée avec les Lions. «Le coach me demande de jouer plus haut et de laisser la sentinelle qui est derrière moi bien gérer défensivement. Il sait que je suis capable de jouer plus haut. C’est ce que j’essaie de faire, je travaille là-dessus et aujourd’hui, cela a payé», avait confié le joueur d’Everton. Si son volume de jeu est toujours aussi énorme, le Lion sait aussi se montrer percutant et efficace sur le plan offensif. «Gana est un garçon talentueux. Il a été formé comme sentinelle, mais avec le temps, il s’est bonifié, car il a des qualités offensives énormes. Le mettre un peu plus haut lui permettrait de se projeter d’être celui qui, à la perte du ballon, est capable de mettre ce pressing. Je suis content pour lui, car en deux matchs, il marque deux buts. Il faut qu’il continue comme ça, c’est un garçon qui peut nous valoir des satisfactions», a expliqué Aliou Cissé a la presse. Capitaine Cheikhou Kouyaté de renchérir : «il se projette vers l’avant, il commence à être décisif, il marque des buts. Et défensivement, c’est un crack». C’est donc avec ce statut de joueur indispensable et le plus utilisé par Aliou Cissé chez les Lions que Gana aborde l’un des plus grands défis de sa carrière. «On va essayer de tout faire pour ramener cette coupe au Sénégal», prévient-il. A lui de jouer. L’ancien président de l’Om, Pape Diouf, a placé le Sénégal parmi les favoris de la Can. Pour autant, il souligne que le pays est un football sans trophée, ni en club ni en sélection. Un palmarès vierge dû, d’après Pape Diouf, a un manque de dirigeants d’envergure comme Malick Sy Souris.