Après 150 jours de détention, le célèbre chroniqueur Badara Gadiaga retourne enfin chez lui. Accueilli par un cortège de quelques véhicules et motos à sa sortie, ce dernier a voulu faire une petite parade, qui a vite été dispersée par la police. Il a adressé ses premiers mots à la presse pour réaffirmer sa détermination à poursuivre son combat pour un Sénégal juste, en qualifiant sa detention de kidnapping.
Décidément, il en faudra beaucoup plus plus casser Badara Gadiaga. Après presque 5 mois de prison, le chroniqueur de la Tfm a affiché, hier à sa libération, une bonne mine, tout en réaffirmant sa détermination à poursuivre son combat. Le célèbre chroniqueur de la Tfm a quitté sa cellule pour retrouver son domicile sous forte escorte de ses sympathisants venus l’accueillir devant la prison de Rebeuss. Le chroniqueur de la Tfm est apparu triomphant sur le toit de son véhicule, avec le livre "Un long chemin vers la liberté" de Mandela à la main, accompagné par un cortège de véhicules et de motos.
Malheureusement, sa parade sera de très courte durée, puisque la police a dispersé la foule qui s’est formée autour de son véhicule avec des grenades lacrymogènes. Badara Gadiaga s’est donc résolu à donner rendez-vous à la presse chez lui pour livrer sa première declaration.
Le cortège de Badara Gadiaga gazé par la police
« Après 154 jours de détention arbitraire, vécus comme otage politique, ma détermination ne s’est pas affaiblie, au contraire, elle s’est profondément renforcée. Je réaffirme qu’il n’y a pas d’alternative à la justice, mais il y a beaucoup de réformes à faire sur notre système judiciaire », a-t-il déclaré en remerciant tous les Sénégalais dans sa grande diversité. « Les hommes politiques, la société civile, les religieux, la diaspora, mes avocats, mais mention spéciale à la presse sénégalaise qui est en train de veiller à la sauvegarde de cette belle démocratie et à la liberté d’expression », dit-il.
Pour rappel, il a été placé sous mandat de dépôt le 14 juillet 2025 pour plusieurs chefs d’accusations, dont des discours jugés contraires aux bonnes mœurs, lors d’un débat houleux sur le plateau de l’émission « Jakaarlo », avec Amadou Ba de Pastef.
Nd. Kh. D. F












