Invite à un Front syndical pour la protection social, c'est ce à quoi les syndicalistes appellent les travailleurs. And Gueusseum à l'initiative de cette réflexion, disent que ce ne sont les raisons pour aller vers cette plateforme qui manquent. Face au rétrécissement du bassin des cotisants dû à la combinaison d'un faible recrutement dans la Fonction publique et les nombreux départs, le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l'action sociale avait proposé de prolonger l'âge de la retraite à 65 ans pour assurer la couverture des ayants-droits. La retraite relevant du principe de la solidarité intergénérationnelle, à savoir les agents en activité cotisent pour ceux qui sont à la retraite, les études actuarielles en son temps révélaient que le ratio de cotisants était passé de 4 pour 1 à 1,25 pour 1. En conséquence, pour sauver le Fonds national de retraite, il faudra normalement allonger l'âge de la retraite à 65 ans en vue d'élargir le bassin.
Front syndical unitaire (bis)
Compte tenu du nombre impressionnant d'agents contractuels de l'État et de ses démembrements âgés de plus de 30 ans et qui seront handicapés par le nombre insuffisant de leurs années de cotisations sociales à l'Ipres pour jouir d'une pension valorisante de retraite, l'allongement de l'âge de la retraite à 65 ans constitue un moyen de leur rendre justice dans l'équité de séjour dans la carrière professionnelle. Dans la même logique, si l'on considère que 35 ans, c'est l'âge maximum d'entrée dans la fonction publique qui différencie le fonctionnaire du décisionnaire et justifie l'inégalité de traitement de la retraite entre le Fnr et l'Ipres, l'État doit faire migrer ces agents de l'Ipres au Fnr pour un objectif de rationalisation de la protection et pour la justice sociale. À la lumière de tout ce qui précède, ils invitent à porter sur les fonts baptismaux un large Front syndical pour la protection sociale (Fsps).












