A la tête de l’équipe nationale du Sénégal depuis 3 ans, Aliou Cissé est un coach ambitieux. Le sélectionneur national des Lions veut réaliser un bon parcours en Russie. A l’en croire, l’état d’esprit de ses troupes est bon.
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«C’est une fierté pour nous. De Madagascar à Kalouga, en passant par Polokwane, le Cap-Vert, nous avons bataillé durant un an et demi pour faire partie de cette fête du football mondial. Cette qualification du Sénégal est méritée. Aujourd’hui, nous venons ici avec beaucoup de plaisir et de fierté. Il faut essayer de faire le maximum. C’est important pour un footballeur professionnel, un coach, une équipe qui joue une Coupe du monde, c’est une fierté pour nous».
16 ANS APRES
«Je ressens beaucoup de fierté. Il y a 17 ans, c’était sur le tarmac de Tokyo en tant que joueur. Aujourd’hui, c’est sur le tarmac de Kalouga. Je l’avais imaginé et rêvé en tant que joueur. C’est vrai que je l’imaginais moins en tant qu’entraîneur. Maintenant, c’est fait. Je suis vraiment fier du travail que j’ai pu faire, fier de mes joueurs».
ETAT D’ESPRIT
«L’état d’esprit est bon. Jouer une Coupe du monde, c’est quelque chose d’exceptionnel. Nous allons rencontrer 31 grandes équipes. Le Sénégal, aussi, en fait partie. On a des arguments à faire valoir. Nous venons ici avec beaucoup de confiance. Il faut toujours rêver. Je pense qu’il faut commencer petit, rêver grand et penser grand pour la Coupe du monde. Mais il ne faut pas s’enflammer. Il ne faut pas que les gens nous mettent dans une position de favori seulement parce que le Sénégal a été quart de finaliste au Mondial de 2002. Ce serait une grosse erreur de notre part. Avoir des joueurs dans les plus grands clubs n’est pas synonyme d’une grande équipe nationale. Sinon Hervé Renard n’aurait pas gagné la Can avec la Zambie».
BILAN PREPARATION
«Le bilan est plutôt positif. On a eu une préparation avec des joueurs blessés. On a pu les récupérer. On a beaucoup travaillé sur l’aspect technique, tactique, physique. Maintenant, c’est la compétition qui est importante. Ils ont été formatés, formés pour jouer des compétitions comme ça».
MATCH CONTRE LA POLOGNE
«Le travail sera axé sur la récupération. On a beaucoup travaillé pendant quatre semaines. Bien sûr, on est en train de visionner l’adversaire (Pologne) pour voir la stratégie adéquate».