Le sélectionneur national du Sénégal ne se fait aucun doute. Aliou Cissé s’attend à un match typiquement africain, basé sur le physique, face aux Cranes de l’Ouganda. En conférence de presse, il a aussi révélé que c’est un match à gagner pour ses joueurs.
«C’est des 8es de finale qui sont en jeu». Tels sont les premiers mots d’Aliou Cissé en conférence de presse d’avant match. Depuis plus de deux semaines, toutes les équipes travaillent pour arriver à ce niveau. Et c’est donc normal pour l’Ouganda d’être motivé face au Sénégal, mais les Lions le sont aussi, si on se fie aux propos de Cissé. «Il faut gagner. Nous le voulons beaucoup plus qu’eux. Il n’y a pas de débat là-dessus», assure le patron des Lions. Face à l’Ouganda, la tâche ne sera pas facile. «C’est une équipe très costaude, défensivement en place, avec deux lignes de 4, qui presse beaucoup, qui met souvent en difficulté des équipes qui jouent la possession», avertit Aliou Cissé.
«L’Ouganda, c’est un cran au-dessus du Kenya et la Tanzanie»
Le coach sénégalais souligne que depuis 4 ou 5 ans, des entraineurs sont passés en Ouganda, mais l’identité est la même. L’entraîneur qui est là est dans la même veine. «Nous les avons bien observés. Nous nous attendons à jouer un match typiquement africain. Nous avons nos qualités. A chaque match, ses réalités. C’est une autre façon de jouer. A nous de nous adapter et de jouer le match qu’il faut jouer», indique Cissé. Convaincu que le football africain est en train de progresser, notamment les joueurs qui évoluent en Afrique, le patron des Lions assure que l’avenir appartiendra aux sélections qui réuniront des joueurs locaux. «Chez nous, c’est compliqué. Nos joueurs sont très cotés. Ils partent très tôt. L’Ouganda, la Tunisie ont des joueurs du cru. C’est un football qu’on connait», dit-il. Et de poursuivre : «on a eu la chance de jouer la Tanzanie, le Kenya. L’Ouganda, c’est un cran au-dessus. Mya, Ocho, ce sont de bons joueurs, très structurés, très costauds défensivement. C’est le Kenya et la Tanzanie en beaucoup plus fort, si je peux caricaturer comme ça».
«Pape Alioune, c’est dans les gros matchs qu’on peut le juger, Saivet apporte de la propreté dans le jeu»
Le sélectionneur national des Lions n’a pas tari d’éloges à l’endroit de ses deux milieux de terrain, Pape Alioune Ndiaye et Henry Saivet. A l’en croire, Pape Alioune Ndiaye est un très bon joueur dans sa philosophie, il était important que ce soit plus propre dans leurs sorties de balle. «Ces derniers temps, il nous l’apporte. On l’a testé contre Madagascar. Il faut qu’il continue comme ça. Il y a des gros matchs qui arrivent. C’est là qu’on peut le juger», lance Cissé. Quant à Henry Saivet, l’ancien capitaine des Lions assure que c’est un privilège d’avoir un joueur comme lui. «Il est à même de nous apporter beaucoup de propreté. Je suis content de ce qu’il a fait. Ça apporte plus de concurrence dans l’entrejeu. On n’a pas encore eu la chance de mettre des buts sur coup de pied arrêté, mais ça peut décanter la situation quand les matchs sont serrés», glisse Cissé. Sur l’éternelle question des blocs bas, Aliou Cissé affirme que cela ne concerne pas que le Sénégal. «C’est dans toutes les compétitions. Et ce n’est pas facile», note-t-il. Mais face à l’Ouganda, ça peut changer. «Je ne suis pas sûr que ce soit le cas demain (aujourd’hui). Contre le Zimbabwe, l’Égypte, la RDC, ce n’était pas le cas. C’est vrai qu’on arrive à trouver des solutions, les positions sont maintenues et on arrive à trouver de bonnes combinaisons. on est en net progrès là-dessus», lance Aliou Cissé.
«Le Sénégal n’est plus loin du sacre»
Alors que le Sénégal est considéré comme l’un des grands favoris, le palmarès des Lions reste vierge. Ce qui parfois joue dans la tête des joueurs sénégalais. «C’est une question qui revient. On se la pose aussi», a soutenu le sélectionneur national, qui martèle tout de même que gagner ne se décrète pas. «Il faut du temps, un processus. Il y a eu 2002. On est de venu de nulle part. Depuis 4, 5 ans, l’équipe se bonifie. On n’est plus loin de ce sacre. Nous sommes prêts pour le faire», dit-il. interrogé sur la périodicité de la Can, Aliou Cissé affirme que cela suscite toujours débat. «Les joueurs, les grands qui jouent la Ligue des champions, seront amenés à jouer la finale de la Coupe des champions qui se déroule au mois de juin. C’est une volonté que nous les joueurs avions à l’époque. On se disait que ce n’était pas possible de quitter nos clubs pour revenir et perdre nos places. C’est une première. Est-ce que ça va continuer ? Je n’en sais rien. On est en Égypte. Avec la chaleur, nos garçons perdent beaucoup d’eau. La réalité d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui. Nos joueurs ont 60 matchs dans les jambes», explique-t-il. Et de conclure sur l’organisation de la compétition: «pour l’instant, ça se passe bien. Au niveau des joueurs, des hôtels, il n’y a rien à dire. Au niveau des terrains d’entraînement aussi. Il y a des professionnels disponibles. A part l’affluence. J’en profite pour demander aux Égyptiens de venir massivement au stade. L’Égypte a une très grande population, c’est le moment de démontrer l’engouement du football africain».
«C’est des 8es de finale qui sont en jeu». Tels sont les premiers mots d’Aliou Cissé en conférence de presse d’avant match. Depuis plus de deux semaines, toutes les équipes travaillent pour arriver à ce niveau. Et c’est donc normal pour l’Ouganda d’être motivé face au Sénégal, mais les Lions le sont aussi, si on se fie aux propos de Cissé. «Il faut gagner. Nous le voulons beaucoup plus qu’eux. Il n’y a pas de débat là-dessus», assure le patron des Lions. Face à l’Ouganda, la tâche ne sera pas facile. «C’est une équipe très costaude, défensivement en place, avec deux lignes de 4, qui presse beaucoup, qui met souvent en difficulté des équipes qui jouent la possession», avertit Aliou Cissé.
«L’Ouganda, c’est un cran au-dessus du Kenya et la Tanzanie»
Le coach sénégalais souligne que depuis 4 ou 5 ans, des entraineurs sont passés en Ouganda, mais l’identité est la même. L’entraîneur qui est là est dans la même veine. «Nous les avons bien observés. Nous nous attendons à jouer un match typiquement africain. Nous avons nos qualités. A chaque match, ses réalités. C’est une autre façon de jouer. A nous de nous adapter et de jouer le match qu’il faut jouer», indique Cissé. Convaincu que le football africain est en train de progresser, notamment les joueurs qui évoluent en Afrique, le patron des Lions assure que l’avenir appartiendra aux sélections qui réuniront des joueurs locaux. «Chez nous, c’est compliqué. Nos joueurs sont très cotés. Ils partent très tôt. L’Ouganda, la Tunisie ont des joueurs du cru. C’est un football qu’on connait», dit-il. Et de poursuivre : «on a eu la chance de jouer la Tanzanie, le Kenya. L’Ouganda, c’est un cran au-dessus. Mya, Ocho, ce sont de bons joueurs, très structurés, très costauds défensivement. C’est le Kenya et la Tanzanie en beaucoup plus fort, si je peux caricaturer comme ça».
«Pape Alioune, c’est dans les gros matchs qu’on peut le juger, Saivet apporte de la propreté dans le jeu»
Le sélectionneur national des Lions n’a pas tari d’éloges à l’endroit de ses deux milieux de terrain, Pape Alioune Ndiaye et Henry Saivet. A l’en croire, Pape Alioune Ndiaye est un très bon joueur dans sa philosophie, il était important que ce soit plus propre dans leurs sorties de balle. «Ces derniers temps, il nous l’apporte. On l’a testé contre Madagascar. Il faut qu’il continue comme ça. Il y a des gros matchs qui arrivent. C’est là qu’on peut le juger», lance Cissé. Quant à Henry Saivet, l’ancien capitaine des Lions assure que c’est un privilège d’avoir un joueur comme lui. «Il est à même de nous apporter beaucoup de propreté. Je suis content de ce qu’il a fait. Ça apporte plus de concurrence dans l’entrejeu. On n’a pas encore eu la chance de mettre des buts sur coup de pied arrêté, mais ça peut décanter la situation quand les matchs sont serrés», glisse Cissé. Sur l’éternelle question des blocs bas, Aliou Cissé affirme que cela ne concerne pas que le Sénégal. «C’est dans toutes les compétitions. Et ce n’est pas facile», note-t-il. Mais face à l’Ouganda, ça peut changer. «Je ne suis pas sûr que ce soit le cas demain (aujourd’hui). Contre le Zimbabwe, l’Égypte, la RDC, ce n’était pas le cas. C’est vrai qu’on arrive à trouver des solutions, les positions sont maintenues et on arrive à trouver de bonnes combinaisons. on est en net progrès là-dessus», lance Aliou Cissé.
«Le Sénégal n’est plus loin du sacre»
Alors que le Sénégal est considéré comme l’un des grands favoris, le palmarès des Lions reste vierge. Ce qui parfois joue dans la tête des joueurs sénégalais. «C’est une question qui revient. On se la pose aussi», a soutenu le sélectionneur national, qui martèle tout de même que gagner ne se décrète pas. «Il faut du temps, un processus. Il y a eu 2002. On est de venu de nulle part. Depuis 4, 5 ans, l’équipe se bonifie. On n’est plus loin de ce sacre. Nous sommes prêts pour le faire», dit-il. interrogé sur la périodicité de la Can, Aliou Cissé affirme que cela suscite toujours débat. «Les joueurs, les grands qui jouent la Ligue des champions, seront amenés à jouer la finale de la Coupe des champions qui se déroule au mois de juin. C’est une volonté que nous les joueurs avions à l’époque. On se disait que ce n’était pas possible de quitter nos clubs pour revenir et perdre nos places. C’est une première. Est-ce que ça va continuer ? Je n’en sais rien. On est en Égypte. Avec la chaleur, nos garçons perdent beaucoup d’eau. La réalité d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui. Nos joueurs ont 60 matchs dans les jambes», explique-t-il. Et de conclure sur l’organisation de la compétition: «pour l’instant, ça se passe bien. Au niveau des joueurs, des hôtels, il n’y a rien à dire. Au niveau des terrains d’entraînement aussi. Il y a des professionnels disponibles. A part l’affluence. J’en profite pour demander aux Égyptiens de venir massivement au stade. L’Égypte a une très grande population, c’est le moment de démontrer l’engouement du football africain».