
À quelques semaines du coup d’envoi de l’Afrobasket féminin 2025, l’équipe nationale du Sénégal est en pleine préparation à la NBA Academy Africa de Saly. Dans un cadre d’entraînement optimal, Lena Timéra incarne la nouvelle vague de joueuses ambitieuses et déterminées à faire briller les couleurs nationales. Aux côtés de ses coéquipières, elle s’entraîne avec intensité, portée par un collectif soudé et des infrastructures de haut niveau.
Une préparation stratégique dans un centre de référence
C’est dans les installations ultramodernes de la NBA Academy Africa, à Saly, que les Lionnes du Sénégal ont continué leur préparation pour l’édition 2025 de l’Afrobasket. Ce centre d’élite accueille depuis plusieurs années les meilleurs espoirs du continent, et offre toutes les conditions pour un travail de fond : terrains réglementaires, salle de musculation, encadrement technique et hébergement à proximité. « Franchement, on a de la chance d’être ici », explique Léna Timéra, l’une des jeunes révélations de l’équipe. « Il y a deux terrains, une petite salle de musculation et on est logé à l’hôtel juste à côté. Honnêtement, toutes les conditions sont réunies pour performer ».
Un avis partagé par sa coéquipière Néné Awa Ndiaye, elle aussi conquise par l’environnement : « moi, j’aime bien NBA Academy. Je vis à Saly, je m’entraîne ici tous les jours. C’est pratique, tu peux même venir à pied. Il y a tout ce qu’il faut : machines, terrains, équipements ».
Une qualification longtemps attendue, enfin concrétisée
Pour Léna, cette campagne 2025 a une saveur particulière. Depuis 2021, elle espérait le feu vert de l’instance mondiale qui dirige le basket afin de jouer pour le Sénégal à l’Afrobasket. L’annonce officielle de la Fiba a donc été un moment fort pour elle.
« J’étais trop contente ! C‘est depuis 2021 qu’on attend ça, depuis ma première sélection. Aujourd’hui, c’est concret. C’est une vraie fierté de pouvoir défendre les couleurs du Sénégal », dit-elle.
Cette perspective nourrit des rêves plus grands pour toute la sélection, qui souhaite non seulement participer, mais marquer de son empreinte ce rendez-vous continental.
Des objectifs clairs et progressifs
Léna avance avec lucidité. Elle sait que pour représenter le Sénégal sur le parquet, chaque étape compte. L’intégration dans les 12 joueuses retenues reste son premier objectif. « Mon premier objectif, c’est d’intégrer les 12. Step by step. Après, on verra bien. Mais je suis concentrée à fond. »
Même détermination chez Néné Awa Ndiaye, qui vise l’excellence : « bien sûr, gagner l’Afrobasket, faire partie des cinq majeures, avoir un bon pourcentage de tirs, et représenter fièrement le pays ».
Une cohésion de groupe remarquable
Si le niveau technique est élevé, c’est surtout la qualité de l’ambiance dans le groupe qui impressionne. La jeunesse et la fraîcheur de cette génération créent une véritable alchimie entre les joueuses. « Très bonne ambiance, l’équipe est jeune, dynamique. Tout le monde rigole avec tout le monde. Il y a une vraie complicité entre nous », raconte Léna avec enthousiasme.
Néné de prendre la balle au rebond : « il y a du fun, on danse, on chante… On se connaît toutes, donc c’est une très bonne ambiance».
Ce climat de confiance et de camaraderie est un atout majeur dans la préparation, à la fois pour construire une identité collective forte et pour libérer les performances individuelles.
Reprendre le rythme avant les choses sérieuses
Après quelques jours sans entraînement, la reprise a été exigeante, mais le groupe a rapidement trouvé son rythme.
« C'était un peu lent au début, mais c’est normal après deux jours de pause. L’état d’esprit est là, on est motivé », note Néné, satisfaite de la première séance à la NBA Academy.
En route vers l’Afrobasket 2025
Le Sénégal, nation majeure du basketball africain féminin, s’avance vers cette nouvelle édition avec prudence mais ambition. Portées par une génération motivée et structurée autour de joueuses comme Léna Timéra et Néné Awa Ndiaye, les Lionnes veulent écrire une nouvelle page de leur histoire.
À Saly, sous le soleil et la sueur, c’est plus qu’un stage : c’est le point de départ d’un parcours qui pourrait bien ramener les Lionnes au sommet du basketball africain.
Samba THIAM