Famara Ibrahima Cissé, tête de liste de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) Samm Sa Gafaka, Samm Sa Ellëk, était hier au marché central de Rufisque pour sensibiliser les commerçants sur les pratiques frauduleuses des banques, microfinances, assurances et des transferts d’argent. Dans cet exercice, il a donné en exemple l’importateur de riz Bocar Samba Dièye qui, dit-il, a été ruiné par les banques. Depuis 2008, narre Famara Ibrahima Cissé, l’importateur de riz est en contentieux avec une banque de la place. «Le commerçant a gagné le procès qui l’opposait à la banque mais celle-ci fait dans le dilatoire et refuse de désintéresser et de restituer les biens du commerçant. Ce, en dépit d’une expertise qui établit clairement que c’est la banque qui doit de l’argent à l’importateur de riz», regrette la tête de liste de Acsif.
Poursuivant, il précise que l’exemple de Bocar Samba Dièye est loin d’être un cas isolé. A l'en croire, les banques usent de subterfuges pour ruiner les clients, notamment les commerçants. «Pendant que vous êtes sous le soleil, ils sont dans leurs bureaux climatisés pour vous dépouiller à force de garanties et de taux d’usure», dénonce M. Cissé qui appelle les commerçants et les clients des banques à donner à Acsif la majorité à l’Assemblée nationale pour mettre un terme à ces pratiques pas catholiques.
M.C