Une première dame au cœur du retour à la paix. Marième Faye Sall a été très active dans la recherche de solutions pour un espace scolaire apaisé. Selon nos informations, c’est elle qui a reçu le G6 avant que le président de la République n’entre en action. Mais tous les enseignants ne vont pas lever le mot d’ordre.
Marième Faye Sall, une première dame atypique. Outre sa cuisine et sa fondation, Marième Faye Sall s’engage dans tout ce qui concerne le pays. C’est ainsi qu’elle a beaucoup œuvré pour l’apaisement et la recherche de solutions dans la crise scolaire. Alors que nombre de Sénégalais croyaient que c’est le président de la République qui a convaincu les enseignants, des informations font état de son implication très active dans le dossier. C’est elle, assure-t-on, qui a déblayé le terrain avant que le président de la République ne signe un accord avec les syndicalistes du G6. Oumar Waly Zoumarou dit même que cela s’est passé autour d’un copieux repas. «C’est Madame la Première dame qui les a conviés à un déjeuner. C’est après le déjeuner que le président de la République les a rencontrés à Mermoz», a commencé par dire Zoumarou.
Autour d’un déjeuner…
Zoumarou, qui rit presque sous cape de la manière dont le mot d’ordre a été levé par ses camarades du G6, vendredi dernier, de dire que la Première dame a joué un très grand rôle dans cette affaire. «C’est suite à ces échanges avec la Première dame que M. le Président de la République a accepté de relever l’indemnité de logement de 60.000 à 100.000 F. On se souvient qu’il avait déjà proposé 85.000… Là aussi, il est important de préciser que le G6 n’a jamais demandé 100.000 pour l’indemnité de logement, c’est l’inter-cadre que je dirige qui a demandé 100 000 F. Ce relèvement, il faut donc le mettre sur le compte de l’inter-cadre», a dit le syndicaliste.
Pour des négociations inclusives…
Toutefois, Zoumarou dit que si le Président veut des négociations à même d’apaiser le climat, il va falloir que tout le monde soit convié à la table. «Il faut que les négociations soient inclusives. On ne peut pas prendre un groupuscule, sous prétexte qu’ils sont très sensibles à certains appels, les réunir et dire que ces gens là parlent au nom de tous, non ! Il faut parler avec tous les acteurs du système… L’échéancier n’a pas été bien négocié. Nous, au niveau de l’inter-cadre nous avions fait une étude très poussée pour un démarrage rapide de l’échéancier… On espérait avoir au moins en fin mai ou fin juin les premiers 20.000 et les 20.000 autres plus tard, en janvier 2019. Malheureusement, ce que nous constatons est que la nouvelle proposition du Président, c’est 15.000 en octobre 2018, 10.000 en janvier 2019 et 15.000 autres en 2020. La matérialisation, c’est pratiquement sur deux ans».
Dame Mbodji confirme Zoumarou
Dame Mbodji abonde dans le même sens. Lui aussi déclare que c’est la Première dame qui a reçu le G6. «C’est la Première dame qui a manœuvré tout ça», dit-il. Il ajoute : «contrairement à ce que dit la presse, c’est la Première dame qui a reçu ces gens. Cette crise n’est pas une crise informelle. C’est l’Etat avec ses agents. C’est la Première dame qui est au cœur de cette médiation qui a servi à avoir cette situation. La Première dame n’est pas investie d’une mission officielle qui lui permet de pouvoir intervenir à ce niveau avec le ministre des Finances pour proposer une solution de sortie de crise. Maintenant, ils ont voulu faire du saupoudrage, en l’enveloppant du sceau de la présidence de la République, pour dire que c’est le Président qui les a reçus. Même si c’est le président de la République qui les a reçus, c’est bien après les manœuvres de la Première dame. Nous décrions ces faits, parce que nous sommes dans une République», peste Dame Mbodji, qui assure que la Feder continue le mouvement en attendant d’avoir l’avis de sa base.
Saourou Sène du G6 promet de se prononcer après leur rencontre avec le Pm, aujourd’hui
Nous avons voulu faire réagir Saourou Sène du G6 sur la question, mais il dit qu’ils ont convenu, eux du G6, de ne parler à la presse qu’après avoir rencontré les autorités et matérialisé ce qui a été arrêté avec le président de la République, vendredi passé.
Madou MBODJ
Marième Faye Sall, une première dame atypique. Outre sa cuisine et sa fondation, Marième Faye Sall s’engage dans tout ce qui concerne le pays. C’est ainsi qu’elle a beaucoup œuvré pour l’apaisement et la recherche de solutions dans la crise scolaire. Alors que nombre de Sénégalais croyaient que c’est le président de la République qui a convaincu les enseignants, des informations font état de son implication très active dans le dossier. C’est elle, assure-t-on, qui a déblayé le terrain avant que le président de la République ne signe un accord avec les syndicalistes du G6. Oumar Waly Zoumarou dit même que cela s’est passé autour d’un copieux repas. «C’est Madame la Première dame qui les a conviés à un déjeuner. C’est après le déjeuner que le président de la République les a rencontrés à Mermoz», a commencé par dire Zoumarou.
Autour d’un déjeuner…
Zoumarou, qui rit presque sous cape de la manière dont le mot d’ordre a été levé par ses camarades du G6, vendredi dernier, de dire que la Première dame a joué un très grand rôle dans cette affaire. «C’est suite à ces échanges avec la Première dame que M. le Président de la République a accepté de relever l’indemnité de logement de 60.000 à 100.000 F. On se souvient qu’il avait déjà proposé 85.000… Là aussi, il est important de préciser que le G6 n’a jamais demandé 100.000 pour l’indemnité de logement, c’est l’inter-cadre que je dirige qui a demandé 100 000 F. Ce relèvement, il faut donc le mettre sur le compte de l’inter-cadre», a dit le syndicaliste.
Pour des négociations inclusives…
Toutefois, Zoumarou dit que si le Président veut des négociations à même d’apaiser le climat, il va falloir que tout le monde soit convié à la table. «Il faut que les négociations soient inclusives. On ne peut pas prendre un groupuscule, sous prétexte qu’ils sont très sensibles à certains appels, les réunir et dire que ces gens là parlent au nom de tous, non ! Il faut parler avec tous les acteurs du système… L’échéancier n’a pas été bien négocié. Nous, au niveau de l’inter-cadre nous avions fait une étude très poussée pour un démarrage rapide de l’échéancier… On espérait avoir au moins en fin mai ou fin juin les premiers 20.000 et les 20.000 autres plus tard, en janvier 2019. Malheureusement, ce que nous constatons est que la nouvelle proposition du Président, c’est 15.000 en octobre 2018, 10.000 en janvier 2019 et 15.000 autres en 2020. La matérialisation, c’est pratiquement sur deux ans».
Dame Mbodji confirme Zoumarou
Dame Mbodji abonde dans le même sens. Lui aussi déclare que c’est la Première dame qui a reçu le G6. «C’est la Première dame qui a manœuvré tout ça», dit-il. Il ajoute : «contrairement à ce que dit la presse, c’est la Première dame qui a reçu ces gens. Cette crise n’est pas une crise informelle. C’est l’Etat avec ses agents. C’est la Première dame qui est au cœur de cette médiation qui a servi à avoir cette situation. La Première dame n’est pas investie d’une mission officielle qui lui permet de pouvoir intervenir à ce niveau avec le ministre des Finances pour proposer une solution de sortie de crise. Maintenant, ils ont voulu faire du saupoudrage, en l’enveloppant du sceau de la présidence de la République, pour dire que c’est le Président qui les a reçus. Même si c’est le président de la République qui les a reçus, c’est bien après les manœuvres de la Première dame. Nous décrions ces faits, parce que nous sommes dans une République», peste Dame Mbodji, qui assure que la Feder continue le mouvement en attendant d’avoir l’avis de sa base.
Saourou Sène du G6 promet de se prononcer après leur rencontre avec le Pm, aujourd’hui
Nous avons voulu faire réagir Saourou Sène du G6 sur la question, mais il dit qu’ils ont convenu, eux du G6, de ne parler à la presse qu’après avoir rencontré les autorités et matérialisé ce qui a été arrêté avec le président de la République, vendredi passé.
Madou MBODJ