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ABSA LAYE SOUARE MARCHE SUR TALLA SYLLA: «Le traître ne jouit jamais longtemps de sa traitrise»

Responsable politique à Rewmi et actrice du développement à Thiès, Absa Laye Souaré n’a pas ménagé Talla Sylla, à qui il rappelle la générosité de Idrissa Seck qui l’a mis là où il est, non sans lui dire que «le traître ne jouit jamais longtemps de sa traitrise». Elle explique par ailleurs le système de solidarité et d’entraide par lequel les femmes de la Calebasse de la solidarité financent leurs activités.



 
 
En qualité de responsable du parti Rewmi, Absa Laye Souaré n’a pas manqué de réitérer son engagement derrière son leader Idrissa Seck qu’elle compte l’accompagner jusqu’au palais. Sur la relation entre Idrissa Seck et Talla Sylla, elle invite ce dernier à se remémorer le jour des investitures.  «Il est venu vers le président Idrissa Seck en chantant comme il a l’habitude de le faire (xamoon naani daanou dajee) je savais qu’on allait se rencontrer. Talla Sylla avait soutenu que le  Conseil municipal, ce n’est rien et que son compagnonnage avec Idrissa Seck ne se limiterait pas à la mairie, mais ils iraient ensemble jusqu’au palais. Et pourtant lors des primaires, Talla Sylla avait été battu et Idrissa Seck, pétri de qualités et dans sa dignité légendaire, a refusé de céder devant le choix des conseillers, car il avait déjà donné sa parole à Talla Sylla», rappelle Absa Laye. «Je tiens seulement à lui rappeler que le traitre ne jouit jamais longtemps de sa traitrise», argue-t-elle.
 
«faire du développement, c’est faire de bonnes œuvres, progresser au plan socioéconomique,  enrichir ses relations et renforcer les capacités»
 
Absa Laye Souaré est aussi une femme actrice de développement. Elle est présidente de l’Association pour le développement de Keuri Kao «suxali Keuri Kao» et trésorière de l’association des femmes  mareyeuses qui, depuis toute petite, évolue dans le milieu du développement. D’après elle, faire du développement, c’est faire de bonnes œuvres, progresser au plan socioéconomique,  enrichir ses relations et renforcer les capacités. «Ce qui m’a plus marquée dans ma vie d’actrice de développement, c’est le fait que ça me permet de raffermir des relations entre voisins», explique-t-elle. Et de poursuivre : «on a créé l’association Calebasse de solidarité, qui nous permet de nous entraider et de tisser des relations d’amitié et de fraternité. La Calebasse de solidarité travaille  avec un partenaire appelé Action Karim 6. L’idée de la Calebasse de solidarité nous vient du village de Fissel Mbadane. Ils ont une calebasse où chacun met ce qu’il peut et si quelqu’un à un besoin, il vient prendre dans la calebasse en toute discrétion. On a repris le procédé, mais en tenant en compte de nos réalités locales, puisque là-bas c’est en zone rurale».
 
 
De 1400 francs à des centaines de millions…
 
 
A en croire la présidente de l’Association pour le développement de Keuri Kao «suxali Keuri Kao», au début, c’était six calebasses, avec une caisse de solidarité qui leur permettait de venir en aide aux gens nécessiteux. «Aujourd’hui, on en est à notre 36ème. Nous sommes les premiers à avoir développé les calebasses de solidarité sous le magistère de Wade et c’est Aïda Mbodj, ministre de la Femme, à l’époque,  qui nous avait interpellés lors d’un forum. Cette année, c’est l’un de nos projets avec les femmes qui évoluent dans la transformation des céréales locales qui a remporté le grand prix», déclare-t-elle. Avant de signaler que personne ne peut développer les calebasses de solidarité comme elles le font. «On s’entraide sur fonds propres, sans intérêt ni contrepartie, sans l’aide de personne. La première calebasse qu’on a montée, on n’a eu que 1400 F Cfa et on a acheté un sac de sel qu’on a revendu entre nous. Aujourd’hui, on a  des centaines de millions,  qu’on se partage sous forme de prêts sans intérêt, ni aucun apport de la banque. On couvre presque toute la ville de Thiès et le plus petit comité de Calebasse de solidarité compte entre 5 et 200 membres», explique-t-elle. «Cependant, il faut noter qu’il y a beaucoup de difficultés et qu’on a un seul partenaire, Karim 6 qui,  à travers son coordonnateur national, Djiby Thiam, nous aide à payer la location de notre siège et la mise à notre disposition d’animateur de collectivité qui nous apprend comment gérer notre argent. Tous les membres de la Calebasse de solidarité sont bien formés dans différents  domaines», souligne-t-elle. Elle fait noter que le développement demande beaucoup de patience : «puisque je suis restée 10 ans dans la structure pour devenir présidente», avoue-t-elle. «Je lance un appel solennelle à toutes les femmes du Sénégal afin qu’elles s’impliquent dans le développement qui est avant tout  un acte caritatif et ça permet à la société de se développer», déclare-t-elle.
 
 
Sokhna Khady SENE
 


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