Abdou Mbow dénonce une tentative de musellement des porteurs de voix de l’opposition. «Le propos du pouvoir en place depuis le 24 mars 2024 n’est plus de changer la vie des Sénégalais, comme ils l’avaient promis, mais face à leur impuissance, d’éviter que les voix de la raison ne se fassent entendre en les muselant», dénonce le parlementaire.
Poursuivant son propos, Abdou Mbow rappelle que « le Premier ministre avait jugé inutile de profiter d’un état de grâce, voilà qu’il nous impose aujourd’hui, du fait de son incapacité à trouver des solutions, la terreur et le rapport de force », dit-il. Ainsi, à l’en croire, s’adressant à Ousmane Sonko, le députe déroule que « depuis qu’ils sont au pouvoir, les hommes de Sonko et alliés ne supportent aucune voix discordante, et dirigent ce pays avec des thuriféraires obéissants et serviles, qui agissent en petits soldats avec le petit doigt sur la couture du pantalon », dénonce le porte-parole adjoint de l’Apr.
Ainsi, il souligne avec regret le placement sous mandat de dépôt de ses camarades politiques que « comparés à ces injures proférées par Sonko lui-même lors des dernières années à l’encontre des dirigeants d’alors, qu’ont pu dire des hommes comme Suzanne Camara, Imam Ndao, Bah Diakhaté ou le commissaire Cheikhna Keita, pour mériter d’être mis sous mandat de dépôt ? Qu’a fait Lat Diop de plus que son co-auteur supposé de corruption Mohamed Dieng, libre, comme l’air ? » s’interroge Abdou Mbow.
Aujourd’hui, regrette-t-il, «ce sont Djegui Diop, Cheikh Yérim Seck, Bougane Guèye Dany qui sont aux portes de la prison pour avoir commis le crime de ‘’lèse-Sonko’’, de ne pas être convaincus par ses éternelles promesses de changements. Comme ils n’arrivent plus à convaincre, ces messieurs ont décidé d’user de l’argument des faibles : la terreur. C’est le plus évident des aveux de faiblesse. Vos jours sont comptés messieurs », dénonce avec regret Abdou Mbow ces faits du régime actuel.
BMS