Le Lion de Guédiawaye n'est pas du genre à reculer. Il l'a encore démontré sur le terrain qui l'opposé au Cng de lutte. Invité de l'émission Eutou Lamb Dji Sur Albourakh Tv, Balla Gaye 2 clashe encore le Cng sur les sanctions financières infligées à ses pairs lutteurs. Il déplore aussi le manque d'innovation du Cng et la non-valorisation des acteurs de la lutte. Mais auparavant, il s'est exprimé sur sa convocation au Cng de lutte.
"Je ne connais pas le motif de ma convocation. Peut-être que c'est le mot que j'ai dit qui les dérange"
"Je confirme que j'ai reçu la convocation du Cng, mais j'avais déjà prévu de voyager, c'est pour cela que je n'ai pas pu y aller. J'ai répondu par courrier pour leur faire part de mon indisponibilité. Je ne connais pas le motif de ma convocation. Peut-être que c'est le mot que j'ai dit sur un plateau télé, que je ne veux plus prononcer, qui les dérange".
"On dirait que le Cng fait la loi du plus fort"....
"Pour moi le plus important, c'est la situation laborieuse que vivent les lutteurs dans l'arène. Nous ne sommes pas totalement à l'aise dans l'arène. Sans les lutteurs, le Cng n'allait pas exister. Même avant de rentrer dans le stade, on n'a d'énormes difficultés. La dernière fois, j'ai fait une heure à la porte avant d'accéder à l'arène alors qu'on avait déjà conclu les accords pour ça. On nous convoque à une heure précise et à la moindre minute de retard on te sanctionne à hauteur de millions. Ce n'est pas un jeu. Quelqu'un ne peut pas s'asseoir sur son bureau et décider de ce qu'il veut. On nous sanctionne financièrement et c'est illogique. On dirait que le Cng fait " la loi du plus fort". En plus on n'a pas le droit de se plaindre et on ne reçoit pas d'explication. On doit juste subir. On passe notre vie à faire des sacrifices, aller partout pour préparer nos combats, se battre pour que par la suite on nous sanctionne financièrement."
"J'aimerais surtout qu'il y ait une cohérence dans les règlements du Cng parce qu'il y a beaucoup d'amalgames"
"C'est vrai qu'il y a des règlements à respecter, mais quoi qu'il arrive on perd de l'argent avec ces conditions. J'ai juste à les féliciter sur la décision de finir les combats très tôt. Parce que ça nous permet de rentrer tôt, d'être avec nos familles et surtout prendre le temps de revoir le combat. J'aimerais surtout qu'il y ait une cohérence dans les règlements du Cng parce qu'il y'a beaucoup d'amalgames".
"On ne sait jamais ou va l'argent qu'on nous prend"
"De plus, après les sanctions, il faudra bien qu'ils puissent faire le bilan de ces ressources chaque année pour plus de transparence. On ne sait jamais ou va l'argent qu'on nous prend. On ne sait pas si ça se retrouve au Trésor ou pas. J'aimerais aussi savoir si le ministre des Sports est au courant des ponctions que le Cng fait sur le reliquats".
"En termes de valorisation, je préfère être Empereur que Roi des arènes... c'est une honte pour le Cng".
"Au regard des innovations que les promoteurs font, c'est une honte pour le Cng. Ce que Aziz Ndiaye a fait pour le titre d'Empereur qui reçoit un salaire régulier de 1.500.000, c'est eux qui devaient le faire pour le Roi des arènes. En plus ils se permettent de faire une discrimination sur le titre de Roi des arènes. L'accepter pour quelqu'un et le refuser aux autres, c’est une aberration. C'est une chaîne qui est passée de Manga à Modou Lô. En termes de valorisation, je préfère être Empereur que d'être Roi des arènes. On doit valoriser les acteurs de l'arène et surtout le titre de Roi des arènes".
"Le Cng est dépassé par le niveau actuel du sport"
"On n'est pas dans l'air du temps. Le Cng est dépassé par le niveau actuel du sport et on nous a embarqués dans cette situation malheureusement. Ils ne font pas d'innovations, ils n'ont pas de trophée dédié et n'encouragent pas les lutteurs à s'engager. Même pour les Jeux olympiques on n'a pas de représentants parce qu'on a vu le manque de reconnaissance qu'on a fait à nos anciens. Ça ne sert à rien d'aller représenter notre pays à l'international pour finir dans certaines conditions. Ça demande des moyens, de l'accompagnement, mais on sait d'avance qu'ils ne feront pas ces investissements".
"Depuis le temps de Double Less on ne cesse de nous faire du mal et il est temps que ça cesse"
"Je n'ai pas peur de dire les choses, mais je le fais toujours dans le respect. On est fatigué du traitement et ça perdure. Depuis le temps de Double Less, on ne cesse de nous faire du mal et il est temps que ça cesse. On doit s'unir et à la tête Gris Bordeaux qui est le président des lutteurs en activité, pour combattre ensemble ce traitement. Il est temps de se battre pour l'intérêt de tous les lutteurs. On ne défend pas seulement nos intérêts en tant que ténors de la lutte, parce que beaucoup de lutteurs subissent ces injustices".
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