Le ministre des Sports est allé ce mardi à la rencontre du monde de la lutte. Avec les membres du Cng dirigés par Bira Sène, toutes les composantes de l'arène sénégalaise étaient présentes, excepté les lutteurs en activité. Plusieurs doléances ont été exposées à Lat Diop qui a promis des solutions.
L'arène nationale a abrité ce mardi, 19 décembre 2023, la première rencontre officielle entre le ministre des Sports, Lat Diop, le Comité national de gestion de la lutte et les acteurs de cette discipline bien de chez nous. Excepté les lutteurs en activité, toutes les autres composantes de l’arène sénégalaise étaient présentes à cette rencontre, qui a vu défiler les doléances et maux que vit la lutte au quotidien.
Tour à tour, les démembrements se sont passés la parole pendant plus d'un tour d'horloge. Pala Diop a représenté les sages, Doudou Diagne Diecko a pris la parole au nom des amateurs de lutte et Bourkhane Wade ceux des managers. Les Alioune Guèye, Sidy Diakhaté, Makane Mbengue, Baye Ndiaye, Jamaïcain se sont aussi succédé au micro.
Les principales doléances, après qu'ils se sont tous réjouis de la rencontre et de la nomination de la toute nouvelle Directrice de l'Arène nationale Ouleymatou Cissokho, portaient sur la gestion de l'arène, une collaboration avec les acteurs de la lutte, mais aussi sur la location du stade. Le programme de financement avec le Fongip promis par le président de la République Macky Sall, il y a déjà 7 mois et qui a accusé quelques lenteurs.
Lat Diop rassure le monde de la lutte
Au sortir de la rencontre, le ministre des Sports est revenu sur les grandes lignes traitées lors de ce conclave avec le monde de la lutte. Lat Diop a d'abord expliqué le pourquoi de la rencontre. "Nous sommes venus à l'Arène nationale pour effectuer une prise de contact avec le monde de la lutte qui est composé des différents acteurs qui gravitent autour de cette discipline. Ça a été un moment d'échange sur les préoccupations qui interpellent le gouvernement qui accorde beaucoup d'importance à la lutte, le Cng et les différents acteurs. Nous avons beaucoup échangé sur les voies et moyens pour améliorer les conditions de la pratique de la lutte au Sénégal", a-t-il souligné.
"Pour le financement des acteurs, j'avoue que ce dossier a connu quelques blocages. Le dossier suit son cours. Le Premier ministre a été saisi par rapport à cette préoccupation. Ça va se décanter très rapidement. C'est valable aussi bien pour le financement que tous les autres aspects qui ont fait l'objet d'un engagement de l'Etat", déclare-t-il.
Le ministre des Sports a proposé au Cng de lutte la mise en place d'un championnat national
Après les discussions générales, le ministre des Sports a aussi fait la proposition d'un championnat national régulier de lutte, comme ça se fait pour les autres disciplines. Ce qui a été très applaudi par le monde de la lutte.
"J'ai proposé au Cng d'organiser un championnat. C'est une idée qu’il faut approfondir. Ce sera une bonne chose, comme ça se fait dans le football et les autres disciplines", a confié le patron des sports. Et de poursuivre : " cela permettra d'occuper les jeunes qui sont dans la lutte, mais aussi de faire éclore d'autres talents. La balle est dans le camp du Cng et des acteurs".
Lat Diop : "les acteurs de la lutte ont adhéré à l'idée de contribuer dans la gestion et le maintien de l'infrastructure..."
Avec le nouveau directeur des Infrastructures Cheikh Ibrahima Sarr, la Directrice de l'Arène nationale Ouleymatou Cissokho, Lat Diop a fait le tour de l’Arène nationale pour constater les dégâts. Il en a aussi parlé face à la presse. "Nous avons profité de l'occasion pour faire un tour de l'Arène nationale qui, je le dis bien, même si elle n'est pas dans un état de dégradation aussi avancée, si on ne prend pas les dispositions idoines, d'ici deux ans on sera obligé d'aller vers les stades et ce serait vraiment dommage. Donc l'Etat prendra les dispositions nécessaires pour entretenir le stade et le mettre à niveau", renseigne le ministre.
Il y'a aussi eu l'épineux sujet de la location de l'Arène nationale. Ce sujet a heureusement été très vite évacué pour avoir reçu la bénédiction de tous les acteurs, notamment les promoteurs. "Dans tous les stades du Sénégal, la mise à disposition des infrastructures se fait moyennant une contrepartie qui n'était pas toujours appliquée à l'Arène nationale. Aujourd'hui, il est tout à fait normal. Les acteurs de la lutte ont adhéré à l'idée de contribuer dans la gestion et le maintien de l'infrastructure", a conclu Lat Diop.









