Le Sg du Sels/Originel prend la défense du Premier ministre qui a menacé tout établissement basé au Sénégal qui interdirait le port de voile en son sein. Oumar Waly Zoumaro salue cette mesure qu’il considère comme courageuse. Il s’est aussi prononcé sur la refondation du système éducatif.
La décision du Premier ministre de cravacher les établissements français interdisant le port du voile est très bien accueillie par le Sg du syndicat des enseignants libres du Sénégal/originel. Joint par téléphone, Oumar Waly Zoumaro salue la mesure et parle de décision courageuse de l’autorité que l’ancien régime n’avait pas. Devant cette décision salutaire, il manifeste le soutien sans faille de son syndicat au gouvernement car la laïcité est bien ancrée au Sénégal. «Nous avons atteint le niveau de refondation de notre système éducatif. Si nous avons un président de la République qui vise l’excellence dans le système éducatif basé sur nos propres valeurs. Si nous sommes un pays laïc, nos établissements devraient pouvoir accueillir nos élèves toutes obédiences confondues. Si au Sénégal, un élève est interdit d’accéder à un établissement, c’est ignorer les valeurs sur lesquelles la nation sénégalaise s’appuie. Je salue ce courage qui manquait à nos décideurs et leaders», soutient l’ingénieur conseil en éducation et formation qui prend la défense du Premier ministre.
Selon lui, «nous sommes arrivés à un moment où il nous faut avoir notre propre école», dit-il. Il nous faut avoir une école sénégalaise basée sur nos objectifs de développement d’abord qui s’appuie sur ce qui fonde la nation sénégalaise. «La laïcité dont on parle, ces des actes qu’ils ont posés avec déjà l’introduction de l’anglais à l’élémentaire qui est à saluer. On note une volonté de rupture dans leur démarche. Je ne peux que saluer et souhaiter que ça continue», lance le syndicaliste qui promet que les syndicalistes les accompagneront sur cette dynamique.
Revenant sur le projet d’introduire les différentes cultures du Sénégal dans le système éducatif, le vice-président du G20 donne l’exemple de la Belgique et du Canada qui l’ont testé et réussi. «Le système belge que je connais très bien après y avoir vécu et étudié, ils ont les Wallons et les Flamands. C’est un système hybride. Nous sommes en mesure de faire sortir des produits made in Sénégal si on parvient à faire une symbiose, si on parvient à réussir à implanter le tronc commun pour tout le monde, spécifié selon les localités…», explique le premier vice-coordonnateur du G20.
Baye Modou SARR