La coalition Yewwi Askan Wi et les Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) ont tenu une conférence de presse hier pour préparer la journée d’aujourd’hui. Les souteneurs du leader de l’ex Pastef ont encore une fois appelé toute la population à se joindre à eux dans une manifestation pacifique, pour pousser la Cour suprême à dire le droit en validant la réintégration de Sonko dans les listes électorales.
Aujourd’hui 17 novembre sera une date déterminante pour l’avenir politique de Ousmane Sonko. C’est pourquoi les patriotes et tous les souteneurs du leader de l’ex Pastef veulent mettre toutes les chances de leur côté. La coalition Yewwi Askan Wi et les Lacos (Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko) qui militent exclusivement pour l’effectivité de la participation de ce dernier à la prochaine présidentielle, ont prévu d’organiser des manifestations sur tout le territoire pour pousser la Cour suprême à ‘’dire le droit’’ lors de son audience d’aujourd’hui. Ils ont fait face à la presse hier pour appeler les populations à se joindre au combat, pacifiquement.
Pour Dame Mbodj, c’est au peuple de donner le ton. «Sortez témoigner votre reconnaissance à Ousmane Sonko, celui qui s’est sacrifié tout au long de sa vie pour le Sénégal», dit-il, avant de préciser : «n’attaquez personne, ne brûlez rien et ne cassez rien. Nous appelons tout le monde à manifester pacifiquement. Ne lui donnons pas l’occasion d’instaurer le chaos. La seule présence du peuple dans la rue peut dissuader les juges de la Cour suprême de prendre la mauvaise décision». Au juge Cire Aly Ba qui doit statuer sur l’affaire de la réintégration de Sonko sur les listes électorales, Dame Mbodji rappelle la décision historique de son père, il y’a de cela 30 ans, lorsque Abdou Diouf a voulu l’utiliser pour anéantir la candidature de Wade, et lui demande s’en inspirer.
Embouchant la même trompette, Abass Fall, qui intervenait au nom du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Abass Fall dira : «le 17, c’est un jour de réconciliation de la justice sénégalaise avec son peuple. Nous avions tous perdu la foi en notre justice qui a maintenant l’occasion de se ressaisir». A l’en croire, le juge Sabassy Faye n’a fait que poser un acte très banal et ordinaire : dire le droit. Cette date doit donc marquer un nouveau point de départ dans l’histoire de la justice sénégalaise», dit-il.
Poursuivant, Abass Fall invite les forces de l’ordre à prendre conscience d’une chose : le Sénégal est un et indivisible. «Nous partageons tout, absolument tout. La preuve, je connais un membre des forces de l’ordre qui a perdu son enfant dans les événements de mars 2021. Les grenades lacrymogènes, les balles réelles que vous tirez sur les populations peuvent atteindre un de vos enfants. Ressaisissez-vous, il n’est pas trop tard», déclare le député qui appelle en même temps les populations à manifester pacifiquement. Pour lui, c’est au peuple, à qui Ousmane Sonko a tout donné, de réagir. Nous ne pouvons pas laisser les manettes du destin politique du président Sonko entre les mains du Président Sall
Déthié Fall, lui, décide d’adresser son message au Président Macky Sall pour l’inviter à se ressaisir. «Il a fait énormément d’erreurs, mais la vie lui offre cette fois-ci l’occasion de se reprendre. S’il décide de réhabiliter Ousmane Sonko, il aura corrigé une bonne partie de son tort au peuple. Il aura honoré le Sénégal», affirme le leader de Prp.
Maïmouna Bousso, quant à elle, souhaite que la population marque le coup. «La mobilisation doit être permanente. Sortons très tôt dans les rues pour nous faire entendre. Ousmane Sonko doit être candidat à cette présidentielle. Notre attitude va déterminer le cours des événements», demande-t-elle.
Selon Moustapha Guirassy, pour gagner ce combat, la population doit intégrer une chose : la personne de Ousmane Sonko compte peu, il s’agit d’un combat de principe qui demande l’implication de tous. «Que cette date du 17 novembre ne soit enfermée dans le présent. Qu’on ne fasse pas d’elle un combat entre le Président Macky Sall et Ousmane Sonko. C’est un combat entre le mal et le bien, un combat entre la dignité et l’humiliation et nous devons tous faire pour le gagner», souligne-t-il.
Ndèye Khady DIOUF









