Les travailleurs du secteur primaire menacent d’aller en grève si l’Etat ne satisfait pas leur revendication. C’est à travers un préavis de grève déposé au ministère de la Fonction publique qu’ils annoncent leur mouvement à l’autorité. Ce préavis est fixé du 7 janvier au 6 février et si l’Etat ne bouge pas, ils entreront en mouvement.
Le secteur primaire se fait entendre. L’intersyndicale du secteur primaire a déposé hier un préavis de grève. Le préavis est fixé du 7 janvier au 6 février 2025. Une fourchette d’un mois pour permettre à l’autorité d’avoir une plage de négociation. Ainsi, le mouvement de protestation sera étalé du 6 février 2025 à 08 heures au 31 décembre 2025 à 17h. Par cette action, «nous souhaitons protester contre nos conditions de travail insatisfaisantes et attirer votre attention, plus particulièrement, sur les disparités, entre les agents du secteur des pêches et les autres agents de la fonction publique, dans la rémunération ; l'incohérence dans la classification des diplômes, concernant la pêche ; l'insuffisance des bus de transport assurant la desserte des Sphères ministérielles ; la vétusté des bâtiments des services déconcentrés ; l'insuffisance des moyens logistiques dans tout le département ; l'absence de perspectives de carrière pour les contractuels», lit-on dans le document.
Ainsi, ces syndicalistes listent leur plateforme revendicative : «la mise en place d'un fonds commun des agents du ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires (Mpimp) et du secteur primaire ; la généralisation de l'indemnité de logement ; l'octroi d'une indemnité de risque à tous les agents du ministère en charge des pêches : l'harmonisation de l'indemnité de responsabilité particulière et de suggestion ; l'harmonisation dans le reclassement des diplômes ; l’octroi de foncier et facilitation de l’accès aux logements à tous les agents du Mpimp ; la généralisation de l’âge de la retraite à 65 ans…», exigent les syndicalistes.
BMS