Il y a de cela quelques semaines, le 12 décembre 2024 exactement, les avocats de Barthélemy Dias avaient remis un chèque de 26.458.896 francs Cfa représentant le montant des dommages et intérêts (25 millions de F Cfa) ainsi que le coût du commandement à l'avocat de la famille de Ndiaga Diouf, Me Pape Mor Niang, suite à la mesure de contrainte par corps qui a été prise à son encontre à l'issue de sa condamnation à 2 ans de prison dont 6 mois ferme en cassation. Me Niang, interpellé par ‘’Les Echos’’ sur la solvabilité du chèque en question, avait répondu qu'il ne l'avait pas encore déposé pour en connaître la solvabilité. Toutefois, Me Pape Mor Niang est revenu pour confier que ledit chèque est solvable. À cet effet, la famille de feu Ndiaga Diouf l'a bel et bien encaissé, affirme l'avocat. "C’était un coup de communication parce que la famille de feu Ndiaga Diouf ne pouvait pas comprendre le processus et elle commençait à faire pression", a-t-il asséné.
C'est dans le cadre de l'exécution de la décision de justice relative à l'affaire Ndiaga Diouf que les avocats de Barthélemy Dias avaient envoyé ce chèque. Ce montant a été intégralement pris en charge par la sœur de Barthélemy Dias. "En raison de ses contraintes financières actuelles révèle ledit document, Barthélemy Dias n'était pas en mesure de régler cette somme par lui-même", avait révélé sa cellule de communication. Par ailleurs, l'application de cette mesure de contrainte par corps a été agitée par la famille de Ndiaga Diouf parce que l'huissier, envoyé pour saisir les biens de Barthélemy Dias pour se faire dédommager, n'avait trouvé ni avoirs bancaires, ni biens matériels. Ndiaga Diouf, il faut le rappeler est décédéen décembre 2011 lors de l'attaque de la mairie de Mermoz/Sacré-Cœur. C'est à la suite de cela que l'ex-député a été condamné à 2 ans de prison dont 6 mois ferme, pour coups et blessures volontaires en première instance. Cette peine a été confirmée en appel et en cassation en sus des 25 millions F Cfa de dommages et intérêts qu'il a été condamné à payer à la famille de Ndiaga Diouf.
Fatou D. DIONE