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MALICK NGOM, PRÉSIDENT DU CNG, DANS "L'ARBITRAGE" : "Nous allons voir les critères pour désigner un Roi des arènes "




 
C'est une batterie de mesures que le nouveau président du Comité national de gestion de la lutte (Cng) va mettre en prévision de la saison 2024-2025. Dans cet entretien qu'il nous a accordé dans les locaux du Cng de lutte, Malick Ngom est revenu sur les réformes qui seront opérées sur les cachets des lutteurs, l'organisation de championnats nationaux en lutte simple avec les écuries et la lutte olympique. Comme tout amateur, Malick Ngom est pour un Roi des arènes, mais il est aussi d'avis que des critères doivent régir ce titre qui sera décerné lors de la Nuit de la lutte sénégalaise en clôture de saison. L'ancien arbitre siffle le début des combats du changement.
 
 
Les Echos : Des réformes ont été opérées sur les cachets des lutteurs, qu’en est-il ?
 
Pierre Malick Ngom : Sur le programme que nous avons partagé avec la presse, après étude, réflexion et rencontre avec les acteurs, nous avons jugé nécessaire de revoir à la hausse les cachets des lutteurs. Pour une première phase, nous allons le faire pour les galas de dimanche et des jours fériés. Il fut des temps, les cachets déclarés des lutteurs tournaient entre 15.000, 30.000 ou 40.000 francs Cfa, jusqu'au moment où le Docteur Alioune Sarr a interdit des cachets en dessous de 100.000 F Cfa. Nous aussi nous avons décidé que pour les grands galas, il ne serait plus permis à un promoteur d déclarer un cachet inférieur à 200.000 francs. C'est une phase que nous avons commencée le dimanche passé, mais on épargne les promoteurs des mercredi et samedi. Il y a des promoteurs qui ne peuvent supporter la charge de payer plus de 200.000 francs à chaque lutteur. Notre politique est de développer la lutte, donc nous tiendrons compte de cet aspect-là.
 
Vous plaidez aussi pour que les promoteurs déclarent la vérité sur les cachets…
 
En réalité, cette mesure, si ça pouvait être appliqué aux grands lutteurs, ce serait tout à leur l'intérêt. Ce qui se passe, c'est que quand vous déclarez le plus grand cachet, le maximum, au niveau du Comité national, en quelque sorte vous sécurisez votre argent. Quoi qu'il arrive, les reliquats des lutteurs seront mis sur la table du Cng pour qu'après combat, on vous verse votre part. Il ne sera plus question pour un lutteur de courir après le promoteur pour l'argent du sponsoring qui ne passe pas par le Cng. Là, les lutteurs seront tenus de respecter les règlements dans ce cas de figure. Le promoteur gagnerait à déclarer le plus grand cachet parce qu'en réalité, lorsque les lutteurs seront sanctionnés financièrement, le cachet global des ponctions sera divisé et réparti entre le promoteur et le Cng. Si c'est le lutteur qui fait des fautes, les sanctions sont lourdes et le promoteur gagnera un pourcentage qui peut même couvrir ses droits d'organisation. Le manager gagne aussi parce qu'il reçoit 10% du cachet du lutteur. Tout le monde y gagne pour le moment.
 
Qu'en est-il des cachets des lutteurs si c'est le Cng qui organise ?
 
Pour avoir une date à Dakar, c'est la croix et la bannière. En tant que structure étatique, il serait mal vu que le Cng arrache des dates au détriment des promoteurs privés qui n'ont qu'une seule date pendant toute la saison. Donc, nous avons essayé de voir comment contourner l'organisation et ne pas se limiter à Dakar. Ensemble nous avons un programme de dix galas que l'on compte dérouler dans différentes régions. Les mises qui étaient de 5 millions ou deux millions durant ces galas, nous allons mettre en compétition une somme pour la toute petite catégorie des enfants de moins de 16 ans, pour préparer les Jeux olympiques de la Jeunesse 2026.
 
 
Est ce qu'on peut s'attendre à voir un championnat de lutte simple ?
 
Nous l'avons avec le Drapeau du chef de l'Etat, parce que chaque région vient avec 5 lutteurs qui compétissent pendant trois jours. À l'arrivée, une région est sacrée. Dakar a gagné trois fois et va mettre son trophée en jeu. Au-delà de ce championnat, il y a un tournoi inter salles pour la lutte olympique, mais la cartographie montre qu'il y a trois régions qui pratiquent cette forme de lutte : Ziguinchor, Thiès et Dakar. Nous sommes en train de réfléchir avec les responsables de la lutte simple pour mettre ces trois zones en compétition sous forme de championnat national. Il n'y a que ces trois régions qui ont ces tapis et salles de lutte.
 
 
Et en lutte avec frappe ?
 
J'ai reçu des promoteurs qui ont des idées pour faire ce championnat entre écuries. Nous sommes en train de réfléchir sur ce modèle qui consiste à sortir des arènes et aller dans des lieux fermés comme Voile d'or ou d'autres places de ce genre afin de limiter l'accès et chaque écurie sera représentée selon des catégories de poids. Mais officiellement, ce n'est pas le Cng qui a pris cet engagement, ce sont des partenaires qui nous l'ont proposé. C'est en gestation, nous attendons de recevoir les textes et les contours de cette association qui veut l'organiser pour voir qu'elle suite donner à ces deux promoteurs. D'autres se sont inspirés du MMA pour voir comment délocaliser ce tournoi dans des hôtels sous forme de ring. Ce sont des propositions que nous sommes en train d'étudier.
 
Est-ce que vous avez prévu de faire des réformes sur le titre du Roi des arènes ?
 
Je ne souhaiterais pas rentrer dans des questions glissantes pour le moment. Nous allons étudier pour voir s'il y a réellement un roi des arènes que l'on reconnaît et on va voir les critères que nous allons dégager ensemble. Le monde de la lutte, la presse, les amateurs ont toujours reconnu le Roi des arènes, je ne vois pas pourquoi le Cng ne va pas le reconnaître. Il va falloir que l'on essaye de voir les contours, les critères, parce qu'à la fin nous voulons organiser une Nuit de la lutte et au soir de cette nuit, nous allons voir qui sera primé. Avant d'en arriver à cette Nuit de la lutte, nous allons revoir les critères justifiant que tel lutteur est Roi des arènes, en conformité avec les amateurs ou les composantes de la lutte.
 
Quelles sont vos perspectives ?
 
Nous avons des projets pour les lutteurs, parce que si nous en sommes là, en partie, au-delà de la confiance des autorités, c'est également la confiance des acteurs et des lutteurs en particulier. Notre analyse sur la situation actuelle de la lutte fait que sur 100 lutteurs, peut-être 10 vont réussir à travers cette discipline. Donc nous pensons à ces 90 personnes qui ont non seulement raté l'école, mais aussi le moment d'apprendre un métier ou d'avoir une qualification. Nous avons signé un partenariat avec le Centre national de qualification professionnel pour un accompagnement de ces jeunes lutteurs. D'ici le mois de février, nous allons ouvrir une liste pour répertorier les lutteurs qui souhaiteraient avoir des qualifications. Nous sommes en train d'initier une convention soumise au ministère de la Santé, à la Direction de l'action sociale pour l'accompagnement de nos anciens lutteurs. Il ne reste que l'approbation du ministre. Ce sera un partenariat qui permettra aux anciennes gloires d'avoir un traitement gratuit et une prise en charge médicale pour les ordonnances.
 
 
 
 
LES ECHOS


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