C’est lui-même qui fait la révélation en annonçant sa convocation pour vendredi prochain. « J'ai été convoqué par le président de la Cour suprême du Sénégal à une audience, ce vendredi 17 novembre 2023, qui déterminera la possibilité pour M. Ousmane Sonko de se présenter à l'élection présidentielle de février 2024 », a écrit l’avocat franco-espagnol, Juan Branco, dans une publication hier. Avant d’ajouter que le président de la plus puissante Cour de ce pays l'invite désormais à venir plaider. «(…) Au Sénégal, des corps tiennent droit, et s'apprêtent une nouvelle fois, une dernière fois, à rugir et se lever pour réclamer liberté et souveraineté. Ces êtres me réclament à leurs côtés, pour porter leur voix en cette enceinte dont ils seront tenus écartés. Je tiens à prévenir le gouvernement français qu'il sera tenu responsable de tout incident qui pourrait m'y arriver. Derrière moi se trouvent bien des êtres prêts à poursuivre le chemin que nous avons entamé, et qui demanderont compte. Et qui s'assureront qu'il n'y ait aucune impunité. Au Sénégal, on me réclame pour exercer mon métier. J'irai, pour défendre ceux qui se battent pour leur liberté, leur dignité, et leur souveraineté », a écrit le jeune avocat de Ousmane Sonko. La juridiction va trancher ce jour le différend qui oppose l'État du Sénégal par le biais de l’Agent judiciaire de l’État (Aje) aux avocats d'Ousmane Sonko sur le recours en cassation introduit par l'Aje contre la décision du juge du tribunal d’instance de Ziguinchor Sabassy Faye d’annuler la radiation et d’ordonner la réintégration d'Ousmane Sonko sur les listes électorales ainsi que la mise à disposition des fiches de parrainages à son mandataire.









