Gora Gaye, maire de la commune de Diokoul Diawrigne, est dans tous ses états. Dans un entretien accordé au journal Le Quotidien, l'édile dénonce les conséquences désastreuses de l'exploitation du zircon dans la zone, imputées à la société Grande côte opérations (Gco), filiale sénégalaise du groupe français Eramet.
«[...]. Cette société-là, ce sont vraiment des promesses non tenues, des souffrances pour les populations, une dégradation de l’économie, une dégradation de l’écosystème, une dislocation du tissu social. Parce que ce sont des familles qui sont déplacées, des traditions qui sont emportées», regrette-t-il.
«Et pourtant, appuie l'interlocuteur du quotidien d'information, c’est une société qui fait d’énormes bénéfices, des bénéfices vraiment extraordinaires. Et si je reprends les propos du ministre [Birame Soulèye Diop], ce sont 180 milliards de chiffre d’affaires en 2023 et 68 milliards de bénéfices. Pourtant, ils n’ont mis aucun franc en 2023 dans les communes, ni au niveau des communautés. Et 2024, [...] jusqu’au moment où je vous parle, ils n’ont [rien versé].»
Gaye conteste par la même occasion les résultats de l’étude «d'une exploitation sans effets sur l’environnement» dont se vante l'entreprise mise en cause :
«C’est absolument faux. [...]. Ils nous l’ont présentée en audience publique à Lompoul sur mer et nous l’avons rejetée. Et quand le sous-préfet avait déclaré en son temps qu’on valide l’étude sous réserve, c’est moi-même qui ai pris la parole pour dire "non, nous ne validons rien du tout, on rejette l’étude d’impact environnemental, allez refaire les observations capitales que nous avions faites sur l’étude et revenez". Ils ne sont jamais revenus. [...]. Ils disent qu’ils n’utilisent pas de produits chimiques, ce dont je doute très fort parce que chez les populations qui sont là-bas, il y a l’apparition de certaines maladies qu’on n’avait pas vues avant l’arrivée de Gco, des maladies respiratoires, des maladies hydriques, etc.»
«[...]. Cette société-là, ce sont vraiment des promesses non tenues, des souffrances pour les populations, une dégradation de l’économie, une dégradation de l’écosystème, une dislocation du tissu social. Parce que ce sont des familles qui sont déplacées, des traditions qui sont emportées», regrette-t-il.
«Et pourtant, appuie l'interlocuteur du quotidien d'information, c’est une société qui fait d’énormes bénéfices, des bénéfices vraiment extraordinaires. Et si je reprends les propos du ministre [Birame Soulèye Diop], ce sont 180 milliards de chiffre d’affaires en 2023 et 68 milliards de bénéfices. Pourtant, ils n’ont mis aucun franc en 2023 dans les communes, ni au niveau des communautés. Et 2024, [...] jusqu’au moment où je vous parle, ils n’ont [rien versé].»
Gaye conteste par la même occasion les résultats de l’étude «d'une exploitation sans effets sur l’environnement» dont se vante l'entreprise mise en cause :
«C’est absolument faux. [...]. Ils nous l’ont présentée en audience publique à Lompoul sur mer et nous l’avons rejetée. Et quand le sous-préfet avait déclaré en son temps qu’on valide l’étude sous réserve, c’est moi-même qui ai pris la parole pour dire "non, nous ne validons rien du tout, on rejette l’étude d’impact environnemental, allez refaire les observations capitales que nous avions faites sur l’étude et revenez". Ils ne sont jamais revenus. [...]. Ils disent qu’ils n’utilisent pas de produits chimiques, ce dont je doute très fort parce que chez les populations qui sont là-bas, il y a l’apparition de certaines maladies qu’on n’avait pas vues avant l’arrivée de Gco, des maladies respiratoires, des maladies hydriques, etc.»