Il n’y a jamais eu de conjonction sexuelle encore moins de viol dans l’affaire de la jeune femme nommée Nd. Maguette Nd, qui a été retrouvée morte et nue dans sa propre chambre, sise à Pikine rue 10 de la banlieue dakaroise. C’est du moins le résultat du prélèvement, qui a été effectué sur la défunte.
Fin de suspense sur les spéculations et autres soupçons d’agression sexuelle de la dame nommée Nd. Maguette Nd. par son bourreau de colocataire du nom de F. Soumah. En réalité, la jeune femme n’a pas été violée par son bon Samaritain guinéen. Même si ce dernier a été surpris nuitamment dans la chambre de l’épouse de l’émigré, qui était déjà morte, nue comme un ver de terre et allongée sur son propre lit.
Aucun indice de conjonction sexuelle sur fond de viol constaté par le médecin légiste
Quelques jours après le drame, le médecin légiste a rendu, hier, les conclusions médico-légales consécutives au prélèvement, qui a été effectué sur la défunte. Il n’y a eu aucune trace ou plutôt d’indices de conjonction sexuelle sur fond de viol ; une trace de rapport sexuel ou de viol qui renvoie à la présence d’un liquide séminal dans le sexe de la jeune femme. Même si le présumé meurtrier doublé de violeur aurait pu abuser de celle-ci en utilisant un préservatif dans le but d’effacer toutes sortes d’empreintes et surtout de brouiller les pistes. D’où l’incapacité du médecin légiste à retrouver des traces de sperme dans les parties intimes de la jeune femme. Qui a été étranglée à mort par jalousie avec un foulard au cours d’une tentative de viol, ayant mal tourné ; un foulard taché de sang et retrouvé dans la chambre.
L’exploitation du téléphone de la dame par la Dsc confirme son idylle avec le colocataire
Le meurtre sur fond de crime passionnel par strangulation a été agité aux premières heures de l’éclatement de l’affaire. Et l’exploitation technique du téléphone portable de la défunte par les éléments de la Division spéciale de cyber sécurité (Dsc) a confirmé sur toute la ligne les relations sentimentales entre les deux parties concernées. Plusieurs échanges de messages écrits et en audio à l’eau de rose ont été trouvés dans le cellulaire de la jeune femme. Même si les flics enquêteurs de Pikine n’ont pas pu retrouver les messages en question dans le téléphone portable du colocataire F. Soumah, qui est soupçonné d’avoir supprimé lesdits messages.
Le colocataire a été placé sous mandat de dépôt, son dossier mis en instruction
Le présumé meurtrier a été finalement placé sous mandat de dépôt pour les incriminations pénales retenues contre lui ; une information judiciaire pourrait être ouverte dans le but d’approfondir l’enquête et de mettre l’affaire en instruction, avant de confier le dossier à un juge. Même si tous les éléments matériels probants et susceptibles d’inculper le mis en cause ont été réunis par les flics du commissariat d’arrondissement de Pikine de la banlieue dakaroise durant la phase d’enquête préliminaire.
La fille du mis en cause ramenée à Dakar puis confiée au Centre premier accueil
Après le drame, la fille du mis en cause a été ramenée à Dakar par un des frères de la défunte, dont les membres de la famille s’occupaient bien de la gamine, malgré tout. Elle a été confiée par la police de Pikine à l’action éducative en milieu ouvert (Aemo), qui a conduit, à son tour, la demoiselle au centre premier accueil (Cpa). La structure en question se charge maintenant de la garde de l’adolescente et de son éducation. Soumah entretenait d’excellentes relations de voisinage avec la dame Nd. Maguette Nd ; une complicité qui a abouti à une idylle entre les deux colocataires. Ainsi, le ressortissant guinéen finit par confier sa fille de 13 ans à la jeune femme, qui la confie, à son tour, à ses parents, établis à Ngaye Mékhé.
Soumah arrache la fille à bas âge à sa mère, elle ignore tout de sa maman
La demoiselle ne connaît aucun membre de sa famille. Notamment, sa propre mère, qu’elle ne peut identifier et ignore également son nom. Même certains de ses parents ont été retrouvés à Thiaroye, elle a été arrachée à sa mère à bas âge par son papa F. Soumah, ressortissant guinéen, qui vivait seul avec elle.
Vieux Père NDIAYE










