
Omar G. a partagé une vidéo sextape de son ex-copine Khardiatou B. avec des amis, dans le but de se venger de la demoiselle. Le vigile a réalisé la vidéo à l’insu de la fille au cours d’une partie de jambes en l’air dans sa chambre. Ses compagnons sautent sur l’occasion, contactent la demoiselle et lui demandent de se donner à eux à tour de rôle sous peine de publier la vidéo sextape.
La vie de Khardiatou B. a tourné au cauchemar à cause des agissements lubriques de son ancien amant répondant au nom d’Omar G, qui exerce le métier de vigile.
Une brusque rupture intervient dans la relation amoureuse
Au cours d’une partie de plaisir charnel, Omar G. profite de l’occasion, immortalise une sextape de sa dulcinée et garde la vidéo dans la galerie de son téléphone portable. Les deux tourtereaux filent le parfait amour dans le quartier, à Djeddah Thiaroye Kao, en banlieue dakaroise. Au fil du temps, l’idylle bat de l’aile et finit par voler en éclats ; une rupture qui reste coincée en travers de la gorge du vigile.
Le vigile partage une vidéo sextape de son ex avec ses amis par vengeance
Furax, Omar décide de se venger. Vendredi dernier, le vigile se retrouve avec amis et leur montre la vidéo sextape sur son désormais ex. Il leur explique aussi avec détails ses ébats sexuels avec la fille et partage la vidéo sextape en question avec eux. Ceux-ci sautent sur l’occasion, montent une cabale et décident de venger leur ami-vigile contre la demoiselle.
Les compagnons tentent de faire chanter la fille avec la vidéo obscène
Samedi 12 juillet dernier, Abdou M, commerçant, débarque chez la jeune fille et lui déclare détenir par-devers lui la vidéo sextape. Intriguée, la demoiselle interpelle le jeune garçon et peine à gober ses propos. Abdou revient à la charge, déverrouille son téléphone portable et lui montre ladite vidéo. Khardiatou sursaute de stupeur avec les yeux écarquillés et interpelle le commerçant. Lequel s’emploie à calmer la fille et lui affirme être disposé à supprimer la vidéo à condition qu’elle accepte de se donner à lui. Autrement, il va publier l’image obscène sur les réseaux.
Elle soupçonne son ancien amant et fait promener les jeunes garçons
Quoique désarçonnée par l’attitude du commerçant, Khardiatou dégage en touche l’offre de celui-ci et crie au chantage. Elle se met dans tous ses états et débite des mots violents. Omar reste de marbre devant le coup de sang de la fille et débarrasse le plancher. Un autre compagnon du vigile nommé Idrissa D, apprenti chauffeur, apprend la déconvenue du commerçant chez la demoiselle et entre en action. Il appelle au téléphone celle-ci et lui demande de venir dans sa chambre pour résoudre l’affaire.
Elle saisit la police, le gang des cinq maîtres chanteurs démantelé
La fille soupçonne un autre coup fourré du gang de son ancien petit-ami et refuse de se rendre dans la chambre de l’apprenti-chauffeur. Deux autres amis du vigile nommés Bara L. et Babacar D. s’en mêlent à leur tour et tentent de faire chanter la demoiselle par le même procédé. Sans succès. Sachant qu’elle fait l’objet d’un coup monté par son ex pour se venger, Khardiatou B. débarque au commissariat d’arrondissement de Thiaroye et dépose une lettre plainte contre son ex Omar G. et ses présumés complices.
La vidéo sextape de la fille trouvée dans les téléphones enfonce le gang
Face aux enquêteurs, Omar G, cerveau du gang et ex de la fille, et ses présumés acolytes versent dans des dénégations avec véhémence et plaident non coupable. Mais c’est à croire que ceux-ci ignorent sans aucun doute la méthode de travail des policiers. Car, à peine sont-ils cuisinés, les mis en cause sont vite soumis à une fouille corporelle de routine. Les policiers jettent un coup d’œil dans les téléphones respectifs des garçons et tombent sur la vidéo sextape de la fille. Ils établissent vite un rapport entre l’ex petit-ami et le reste de la bande et concluent à une vengeance du vigile par chantage sexuel avec le concours de ses amis contre la plaignante.
Un autre élément matériel compromettant contre la bande des cinq
Outre la vidéo sextape partagée, puis retrouvée dans les téléphones des mis en cause, les enquêteurs découvrent également les coups de fil intempestifs de la bande dans l’historique du cellulaire de la fille, un autre indice grave, concordant et susceptible de mettre aux arrêts le vigile et ses cinq complices présumés. Au terme de leur garde à vue, ils devraient être présentés aujourd’hui devant le parquet de Pikine. Ils sont poursuivis pour chantage sexuel, harcèlement sexuel, diffusion d’images à caractère obscène et menace, entre autres. Les téléphones portables contenant la vidéo sextape mis sous scellés.
Vieux Père NDIAYE