La ‘’destitution’’ de Barthélemy Toye Dias de son mandat de conseiller municipal, par le préfet de Dakar, a déclenché une vive indignation au sein du mouvement Taxawu Sénégal. Dans un communiqué virulent, le mouvement dénonce une décision qu’il juge «arbitraire» et «politisée», orchestrée dans le but de réduire au silence un opposant politique influent. À travers ce texte, Taxawu Sénégal accuse le régime de s’attaquer aux principes fondamentaux de la démocratie et d’instrumentaliser l’administration publique à des fins partisanes. Le mouvement fustige également l’intervention brutale des forces de l’ordre lors d’une conférence de presse de Barthélemy Dias. Face à ces événements, Taxawu Sénégal appelle les citoyens à se mobiliser pour défendre la souveraineté populaire et protéger l’avenir des institutions démocratiques au Sénégal.
La ‘’destitution’’ de Barthélemy Toye Dias de son mandat de conseiller municipal par le préfet de Dakar continue de susciter de vives réactions. Dans un communiqué incisif, le mouvement politique Taxawu Sénégal fustige cette décision, qu’il qualifie d’«arbitraire» et d’«instrumentalisée», tout en dénonçant une dérive autoritaire du régime actuel.
«Un acharnement contre un opposant politique»
Selon Taxawu Sénégal, la décision de destituer Barthélemy Dias s’inscrit dans une logique de «liquidation politique» visant à neutraliser un adversaire gênant. Le mouvement rappelle que Barthélemy Dias, deux fois élu par le peuple sénégalais, jouit d’une légitimité incontestable. Sa destitution, interprétée comme une atteinte à la souveraineté populaire, est vue comme un exemple flagrant des dérives du régime en place, qualifié de «populiste et autoritaire».
«Violation des principes de neutralité administrative»
Dans son communiqué, Taxawu Sénégal critique sévèrement l’instrumentalisation de l’administration publique par des motifs politiques. Le mouvement accuse les autorités d’utiliser les outils législatifs comme des instruments de coercition et souligne l’urgence de protéger la neutralité de l’administration pour garantir un État impartial.
Une intervention policière musclée dénoncée
Le communiqué revient également sur l’intervention des forces de l’ordre à l’hôtel de ville de Dakar lors de la conférence de presse de Barthélemy Dias. Cette incursion, qualifiée d’«indigne» et de «scandaleuse», a été perçue comme une tentative d’intimidation. Elle constitue, selon le mouvement, une violation flagrante de l’article L.277 du Code électoral, qui accorde au maire un délai de dix jours pour contester la décision préfectorale.
Appel à la mobilisation citoyenne
Face à ce qu’il décrit comme des «abus de pouvoir récurrents», Taxawu Sénégal appelle les citoyens à se mobiliser pour défendre la démocratie et exiger justice. Le mouvement insiste sur l’importance de préserver l’intégrité des institutions démocratiques et de faire barrage à ce qu’il qualifie de «pratiques rétrogrades» menaçant l’avenir de la République. «La démocratie, dans son essence, ne saurait tolérer de telles dérives», conclut le communiqué. Taxawu Sénégal enjoint chaque citoyen épris de justice à agir pour protéger les fondements de la souveraineté populaire et empêcher la consolidation d’un régime autoritaire.
En tout état de cause, cette affaire, qui intervient à peine huit mois après l’installation du nouveau régime, pourrait marquer un tournant décisif dans les rapports entre pouvoir et opposition au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour évaluer l’impact de cette décision controversée sur le paysage politique national.
Sidy Djimby NDAO










