On a toujours parlé des errements de Air Sénégal, pour se désoler des difficultés que la compagnie fait vivre à ses clients, mais rien ne change vraiment. Ce ne sont pas nos confrères de l’Association nationale de la presse qu’elle a convoyés hier pour la campagne de la Can qui diront le contraire. En sus du retard accusé de 1h30 avant de prendre départ, une fois à l’aéroport de Abidjan, les journalistes (du moins une bonne partie) n’ont pas vu leurs bagages. D’après les informations qui leur ont été fournies par la compagnie, une partie des bagages est restée à Dakar. C’est aujourd’hui que les matos des uns et des autres leur seront apportés via un autre vol. Mais le problème, c’est que les professionnels des médias ont déjà rallié Yamoussoukro. Finalement, ce qui a été trouvé par les confrères, c’est que deux ou trois personnes quittent Yamoussoukro, retournent à l’aéroport d’Abidjan pour récupérer les bagages. C’est dire donc qu’ils vont faire trois heures pour aller récupérer leurs bagages et autant de temps pour retourner à leur camp de base à Yamoussoukro. Et le travail malheureusement n’attend pas.










