Accusé d’interdire l’accès de la Maison de la presse Babacar Touré au Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal (Cdeps), l’administration des lieux brandit ses arguments. Selon un communiqué, la Maison de la presse invoque un non-respect des procédures administratives de la part du Cdeps.
Face à la réprimande de la Coordination des associations de la presse (Cap), l’administration de la Maison de la presse a répondu et donné sa version des faits qui lui sont reprochés. Dans un communiqué, le chargé des relations avec la presse et les partenaires parle de non-respect des procédures administratives. En premier, il fait savoir sa désolation. «La Maison de presse Babacar Touré a constaté avec regret que la conférence de presse, qui était prévue ce Lundi 20 janvier 2025 à 11h00mn par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal (Cdeps), n'a pas pu se tenir dans ses locaux à cause du non-respect des procédures administratives requises», informe-t-il.
En effet, les serices de Sambou Biagui rejettent la responsabilité au Cdeps : «pour les associations regroupant des professionnels et ou le patronat, il leur est juste demandé d'adresser une demande écrite de mise à disposition au Directeur général pour accéder aux salles sans payer. Ce formalisme, qui n'a pas été respecté par les organisateurs, permet à nos services de planifier les activités suivant la disponibilité des espaces», explique Sambou Biagui.
Mais, se réjouit, l’administration de la maison de la presse «ce manquement vient d'être corrigé par le Cdeps, qui nous a fait parvenir une demande écrite de mise à disposition d'une salle, datée du 20 janvier et signé par son président, pour la conférence de presse, initialement prévue aujourd'hui et reportée au mercredi 22 janvier à 11h00 à la salle de conférence au rez-de-chaussée».
BMS