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6ÈME ÉDITION DU FESTIVAL DES 72 HEURES DE YARAKH : Quand l’art devient une arme d'insertion et de transformation sociale



6ÈME ÉDITION DU FESTIVAL DES 72 HEURES DE YARAKH : Quand l’art devient une arme d'insertion et de transformation sociale

 
 
 
À travers le festival des 72 heures de Yarakh, Ahmadou Bamba Ndiaye, alias B-Free, et son collectif transforment le quartier en véritable laboratoire de citoyenneté, d’expression artistique et d’engagement communautaire. Entre fresques monumentales, formations aux métiers de la culture et causeries citoyennes, l'événement, fort de ses six éditions, ambitionne de faire de Bel-Air une galerie à ciel ouvert et un pôle culturel d’envergure panafricaine. Une initiative portée par la jeunesse, pour la jeunesse, en quête de reconnaissance et de soutien durable.
 
« Faire de Bel-Air une galerie à ciel ouvert, une zone où l'art et la culture sont vivants », lance Ahmadou Bamba Ndiaye, plus connu sous le pseudo de B-Free, fondateur de l'Urban Consulate Sénégal et du Festival des 72 heures de Yarakh devant la presse à l’occasion de l’ouverture des festivités des 72 heures de Yarakh. À l’en croire, des actions citoyennes fortes :« set setal et métamorphose urbaine » ; Une série de causeries engagées, notamment sur le leadership féminin, marquée par l’intervention inspirante de Mme Khoudia Diagne, ex-directrice de la Culture ; Et l’achèvement d’un projet unique au Sénégal : l’Avenue de la Culture.
Initiée en 2024 et achevée cette année, l’Avenue de la Culture rend hommage aux figures emblématiques de la culture sénégalaise. Sur 120 mètres de fresques murales se succèdent les visages de Moussa Sène Absa, Matador, Professeur Massamba Guèye, Didier Awadi, les Frères Guissé, Mamadou Diol, Amadou Fall Ba, Docta, Malal Talla (Fou Malade) et Big D, immortalisés par les graffeurs du festival.
Selon lui, en explication de ce festival, il fait savoir que « c’est un festival qu'on a lancé depuis 2018. Donc, dans un sens où on veut outiller, on veut former, mais on veut aussi donner, travailler pour une jeunesse qui s'active, qui devient autonome et qui entreprend. C'est dans ce sens-là que le festival est né, sensibiliser contre les fléaux sociaux et former les jeunes pour un meilleur développement socio-économique ». Tel est l’objectif de la tenue du festival de Yarakh. Un quartier de la commune de Hann Bel Air qui regorge de beaucoup de talents et dont la jeunesse manque d’occupations. C’est dans ce sens qu’Ahmadou Bamba Ndiaye et ses amis d’acteurs culturels ont tenu à organiser annuellement ce festival pour répondre aussi à l’appel des autorités dans le cadre de la résorption des jeunes chômeurs pour l’atteinte des objectifs pour la réduction des taux de chômage des jeunes.
Face à la presse, le weekend dernier, cet artiste rappeur et acteur culturel est revenu sur les 6 éditions passées. Des éditions qui ont eu lieu malgré les difficultés ; un succès permettant à des dizaines de jeunes d’avoir une occupation artistique et de participer à l’éclosion de la culture locale. « Pendant ces cinq éditions-là, nous avons formé au moins 75 jeunes sur différents modules, différentes formations. Mais par rapport à cette sixième édition, nous avons formé aussi le même nombre ». Il ajoute : « c'est une zone qui est tellement animée par ces activités-là. Et ces activités ont des impacts directs dans les maisons, dans les quartiers, vers les personnes cibles directes ».
Placée sous le thème « Insertion et transformation : Jeunesse, Arts et Environnement », l’édition 2025 se déroule du 18 au 27 juillet, mobilisant plus de 5000 personnes autour de formations, d’actions communautaires, de causeries, de projections et de performances artistiques.
Toutefois, il faut noter que pour cette édition, des prouesses ont été faites et des avancées enregistrées. « Pour les ateliers de slam, on a eu une quinzaine de participants. Sur l'entrepreneuriat féminin et les formations pratiques, nous avons eu 20 participants. Et sur la formation en langage audiovisuel, nous avons eu près de 40 participants. Tout ça s'est rendu possible grâce à l'appui du Scac, le service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France, que nous remercions un peu au passage. Et ils ont rendu tout ça possible », note-t-il.
Cependant, le fondateur de l'Urban Consulate Sénégal déplore un point noir qui pouvait être évité par l’accompagnement des autorités. « Maintenant, ce que nous déplorons, c'est le manque d'implication des autorités culturelles, le manque d'engagement de la commune de Hann Bel Air envers ces types d'initiatives. Ce n'est pas le seul festival sur Hann Bel-Air. Maintenant, ce manque d'engagement-là, ça nous désole. Du côté du ministère de la Culture, ils t'orientent vers le Fonds des cultures urbaines qui ne nous a pas choisi cette année.  Nous souhaitons que le ministère puisse accompagner le maximum d'initiatives possibles ». Conscient de l’apport du festival à la communauté établie à Yarakh et des actes de citoyenneté au bénéfice de la mairie qui peut engranger des retombées économiques, Ahmadou Bamba Ndiaye lance un appel à toutes les bonnes volontés à porter ce projet. Il a insisté sur la diaspora dont l’apport pourrait internationaliser cette activité. « C'est de leur dire d'un peu tourner la tête et de regarder vers d'où ils viennent, car ces activités font que ce village, cette commune, vibre. Et on a des ambitions de faire de cette zone un rendez-vous, ou bien une zone ciblée pour toute l'Afrique, que tous ceux qui aiment la culture, que tous ceux qui sont culturels, qu'ils puissent se dire que leur destination au Sénégal va être Bel-Air », a-t-il tendu la main.
Il a annoncé un autre projet majeur qui consiste à développer le graffiti sur les murs de la commune. « Par rapport aux murs, l'avenir de la culture, c'est un projet qu'on avait démarré l'an dernier. Le but, c'était de continuer à former des jeunes, mais les former sur l'art visuel », dit-il. Il ajoute pour s’en réjouir : « donc former des jeunes sur l'art visuel, et après qu'ils aillent avec des professionnels à la création de l'avenir de la culture. Donc c'est ce qu'on a réussi l'an dernier, parmi ces jeunes qui étaient formés ici, sur l'art visuel et les techniques de graffiti. Puis on travaillait sur l'élaboration de l'avenir de la culture. Parmi ces jeunes, il y en a un qui est aujourd'hui à l'Ecole des Beaux-Arts. Pour moi, c'est notre plus belle réussite. Donc, on a créé l'avenir de la culture qui est un espace sur une longueur, c'est l'entrée de Montagne 6, où on a mis les figures des hommes de culture de Hann, et du Sénégal », conclut-il avec enthousiasme.
Baye Modou SARR
 
 
 
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