Le président du Cnoss, dans son discours lors de la pose de la première pierre du Stade du Sénégal, a exhorté la jeunesse, la principale bénéficiaire de cette infrastructure, à assurer la pérennisation des réalisations des dirigeants. Mamadou Diagna Ndiaye, s’activant dans la préparation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) que le Sénégal va abriter en 2022, a affirmé que cet évènement est «un challenge considérable, une épreuve complexe, un pari exigeant».
«Ce futur temple du sport, par ses caractéristiques architecturales futuristes, contribuera à faire de cette ville de Diamniadio un pôle de référence à l’échelle africaine et mondiale», a lâché Diagna Ndiaye hier, à la cérémonie de la pose de la première pierre du «Stade du Sénégal». Pour le président du Cnoss, c’est à la jeunesse de s’approprier ces réalisations du président de la République dont il a salué l’engagement. «Il appartient à la jeunesse du Sénégal et d’Afrique de s’approprier ces réalisations et d’en assurer la pérennité. Pour la première fois en terre africaine, notre pays va abriter en 2022 les Jeux olympiques de la Jeunesse, nous saluons l’engagement personnel et décisif du président de la République dans la mise en œuvre de ce projet d’ampleur historique Ce stade tant attendu ne sera plus un rêve dans 17 mois, car l’histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l’invincible histoire». Cependant, Diagna Ndiaye dit être conscient de l’ampleur de ce challenge. «Nous restons conscients surtout de l’essentiel qui fait de la célébration des jeux prochains un challenge considérable, une épreuve complexe, un pari exigeant», reconnait-il.
A son avis, la mobilisation de tous les talents reste nécessaire pour ce projet qui, enseigne-t-il, aura comme seul bénéficiaire l’athlète. «La maitrise de ce défi nécessite, et c’est déjà le cas, la mobilisation de tous les talents, de toutes les expertises, de toutes les bonnes volontés impliquées dans l’organisation de cet événement et soucieuses de sa pleine réussite. Le mouvement sportif de par son implantation locale et ses capacités d’organisation aura, bien sûr, un rôle de premier plan à tenir dans cette stratégie d’engagement», indique le président du Cnoss. Il rajoute : «j’invite toute la communauté sportive nationale à s’investir davantage pour le rayonnement du sport sénégalais au bénéfice du seul acteur qui vaut tout notre engagement : l’athlète». Les conventions et partenariats signés en vue d’une organisation réussie des JOJ, Diagna les explique par un souci d’honorer ce vaste rassemblement des nations. «C’est en pleine conscience de l’enjeu des Jeux olympiques Dakar 2022 que le Comité olympique et sportif du Sénégal s’active au niveau national et international à mobiliser les ressources humaines et matérielles appropriées pour honorer ce vaste rassemblement des nations, qui seront acteurs et témoins de l’une des compétitions sportives les plus prestigieuses et les plus médiatisées».
Diagna à Macky: «En décidant d’ériger cet écrin, vous avez compris très tôt que gouverner, c’est avoir la capacité d’intégrer l’avenir»
Less efforts du président Macky Sall pour le développement du sport sénégalais ont été reconnus à leur juste valeur par le président du Cnoss Diagna Ndiaye. «Un des privilèges reconnus au Président, c’est de passer en revue les troupes, et ces dernières, dans la tradition républicaine, lui rendent les honneurs. Notre liberté à nous du monde sportif et olympique, c’est de passer en revue les réalisations sportives», déclare-t-il. Diagna Ndiaye a jugé ces actions comme une vision d’homme d’Etat. «A cet égard, en posant la première pierre du stade Olympique à côté de l’autoroute de l’Avenir, du Ter, de Dakar Aréna, du Centre d’exposition, de l’Arène nationale pour la lutte traditionnelle, de la Piscine olympique, qui sera rénovée sous peu, des stades régionaux nouvellement construits ou rénovés en conformité avec les normes internationales, vous avez prouvé le mouvement en marchant, en vous inscrivant résolument dans le temps long d’une vision d’homme d’Etat», dit-il. Avant de poursuivre : «en décidant d’ériger cet écrin qui va sortir de terre dans 17 mois, vous avez compris, très tôt, que gouverner, c’est tenir compte du réel dans ses immédiatetés, mais surtout avoir la capacité d’intégrer l’avenir, de l’anticiper et de le servir». Avec ces réalisations, Diagna Ndiaye soutien que le Sénégal est au cœur du nucléaire du sport mondial : «Les acquis du passé ont nourri nos passions et nos souvenirs de l’époque. Mais voilà qu’aujourd’hui, par la grâce d’une conjonction d’occurrence liée à nos trajectoires individuelles et à l’attractivité de notre pays, nous nous situons désormais dans le cœur nucléaire du sport mondial».