​Poste Cash : les nombreuses complaintes des usagers



«Ndékétéyo», malgré la grande propagande qui se fait autour de Poste Cash, cette carte bancaire «du dara». En fait, elle ne vaut pas grand-chose. C’est du grand n’importe quoi. La preuve par le nombre de plaintes des usagers. De manière régulière, ils se plaignent des désagréments fréquents que leur cause leur carte et la banque Uba. Quand on veut déposer de l’argent dans son compte en payant des frais assez salés, tout est nickel, il n’y a aucun problème. Mais quand il s’agit de retirer de l’argent, les usagers éprouvent quelquefois des désagréments plus graves que «jéggi siraat». Il arrive en effet souvent, selon les usagers qui se sont plaints à notre niveau, qu’on introduise sa carte dans un guichet de Uba et qu’il y ait des débits non effectifs.
 
 
En fait, votre carte est débitée, mais vous ne recevez rien. Absolument rien. Et curieusement, vous recevez sur votre téléphone un message qui indique que vous avez retiré la somme demandée. On a beau taper sur la machine, attendre ou rouspéter, on ne voit rien. Et de vrai, votre compte est débité. Mais là où les choses se compliquent, c’est quand vous voulez vous faire rembourser en demandant que votre compte soit rétabli. Quelquefois, on vous trimballe entre la Poste et la banque avant qu’un responsable vous demande d’écrire une réclamation. Et quand on écrit cette fameuse lettre de réclamation (si tant est qu’on sait écrire), on peut rester un mois et même plus d’un mois parfois sans que son compte soit crédité. Du véritable grand n’importe quoi. Si c’était de l’argent pour la dépense ou pour payer une facture d’eau, de téléphone, d’électricité ou de scolarité, vous voyez ce que ça fait.
 
 
Des débits non reversés, ça se voit partout, mais le traitement doit être rapide et la victime remboursée. Le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan doit être regardant sur ces manquements. Si vraiment La Poste est incapable, avec sa partenaire, de régler ces couacs, il faut purement et simplement lui retirer son agrément. D’autant que cette société crée des maux de tête aux autorités. 
 

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